Surréaliste, c’est ce qui convient de dire de la situation que présente le Président de la Ligue de Football Professionnel, Pierre Semengué, à la Secrétaire Générale de la FIFA. Voyant son incapacité à inverser la vapeur dans le bras de fer qui l’oppose à la Fécafoot qui a suspendu « sa » ligue des activités du football et probablement aussi déçu de son ami personnel, le Président de la République, qui ne fait rien pour lui venir en aide, le Général à la retraite se bat pour rester en poste jusqu’à la fin de son mandat.
Morceaux choisis :
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Les raisons profondes de cette escalade ont des origines lointaines, elles sont politiques morales, et mêmes personnelles. Au plan politique, le nommé ABOUBAKAR ALIM KONATE, désigné Président du Comité Technique Transitoire nourrit une haine personnelle contre le Président de la LFPC. Il se trouve que le frère de Monsieur ABOUBAKAR ALIM KONATE, le Capitaine KONATE, militaire en service dans l’armée de terre, faisait partie des mutins ayant tenté de prendre le pouvoir lors du coup d’état manqué du 6 avril 1984, lequel visait à renverser le Président Paul BIYA qui venait, deux ans auparavant, d’être porté à la tête de l’Etat du Cameroun. La justice ayant été saisie de ce dossier a condamné les mutins, à diverses peines ; ce fut le cas du Capitaine KONATE qui a été condamné à cinq ans de prison. Sa mère Madame ALIM, impliquée elle aussi dans ce coup d’Etat, écopa de 20 ans de prison. En ma qualité de Chef d’Etat-Major de l’Armée d’alors, j’avais joué un rôle dans l’évitement de ce coup d’Etat d’une part et, d’autre part, j’assurais l’exécution des décisions de justice rendues dans le cadre de cette affaire, à telle enseigne que des familles m’ont rendu responsable du sort réservé par la justice à leurs parents. C’est le cas d’ABOUBAKAR ALIM KONATE qui ne s’est jamais montré aimable a mon endroit. J’ai eu l’occasion de m’en rendre compte à plusieurs occasions. » (…) »
Au plan personnel, tant messieurs MBOMBO NJOYA Seydou qu’ABOUBAKAR ALIM KONATE, ont été membres du tout premier Conseil d’Administration de la LFPC du 4 septembre 2011. Le procès-verbal joint en annexe l’atteste formellement. Or, pour cette période de mise en place qui devait durer de 2011 à 2013, ma nomination a compromis de nombreux rêves. La direction de la LFPC avait été promise à Messieurs MBOMBO NJOYA Seydou et à ABOUBAKAR ALIM KONATE qui durant deux ans, ont obstrué le fonctionnement et la vie à la LFPC, pour en assurer la paralysie. Le cas le plus emblématique restant sans doute, le refus d’adopter le sigle actuel LFPC, au profit de l’acronyme LIFPROC difficilement prononçable. » (…)
» Tout en occultant cette volonté de détruire, monsieur MBOMBO NJOYA Seydou a, lors du point de presse précédent la mise en place de son fameux Comité Technique Transitoire à la LFPC, insinué une incompétence et l’incurie dans la gestion de la Ligue, alors que c’est avec les rapports du championnat et des play-offs de l’année précédente que la LFPC a organisé sur financements propres, que la FECAFOOT est venue solliciter des subventions à Zurich. C’est dire le degré d’animosité qui anime ces personnes vis-à-vis de la personne du Président de la Ligue, Pierre SEMENGUE, qu’ils ont malgré tous ces griefs, élevé au rang de Président d’Honneur, assorti d’un salaire conséquent ; Ceci, pour un militaire de carrière tel que le président de la LFPC est un affront vis-à-vis de la notion « d’Honneur. »
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