Dans le cadre de l’affaire qui oppose la Fécafoot au Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc), Henri Claude Balla Ongolo et consorts, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a reporté de 45 jours, la date du verdict.
Samuel Eto’o a encore quelques jours devant lui pour une réconciliation totale avec la faction radicale de l’Assemblée générale 2009 de la Fécafoot. Le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) vient en effet de se voir accorder un sursis dans l’affaire qui oppose l’instance qu’il gère au Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc), Henri Claude Balla Ongolo et consorts. La décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) a été rendue publique ce mercredi.
Plusieurs facteurs permettent de l’expliquer. D’abord, le Tribunal note que c’est « Me Elame Bonny Privat » qui « représente désormais la majorité des seconds intimés, lesquels ont exprimé la volonté de se retirer de la présente procédure ». Delphine Deschenaux-Rochat, conseillère auprès du TAS invite par conséquent les parties à se déterminer d’ici au 27 avril 2022. L’affaire est reportée au 31 mai prochain.
« Eto’o n’a pas encore gagné »
Si des affidés de Samuel Eto’o croient avoir des raisons de jubiler à la lecture de cette correspondance, reste que l’affaire est loin d’être pliée. Selon des sources proches de la faction radicale de l’Assemblée générale de 2009, le président de la Fécafoot aurait juste gagné un peu de temps. « Au fond, Samuel Eto’o n’a pas encore gagné et cela ne risque pas d’arriver, tant qu’il ne va pas rencontrer les personnes qui ont porter l’affaire devant le TAS pour faire annuler le dernier processus électoral engagé à la Fécafoot », rapporte un proche d’Abdouraman Ahmadou. Selon notre informateur, la correspondance du TAS est logique, compte tenu de ce qu’il y a de nouveaux éléments dans l’affaire. « Une partie de l’AG de 2009 a décidé de mandater un nouvel avocat dans l’affaire et de se retirer. Mais une autre partie est déterminée à aller jusqu’au bout. Et c’est cette dernière qui a mandaté Me Lebel Elomo et Me Wamba Makollo pour porter l’affaire devant le TAS. Tant qu’un seul membre de cette faction voudrait aller au bout, le TAS sera obligé de rendre son verdict », promet-il.