L’affaire Pierre Ndjili et consorts contre Fédération camerounaise de football (Fécafoot) était sur la table des juges du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) ce mardi.
Samuel Eto’o demeure président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Ses adversaires vont devoir patienter encore un mois avant d’espérer voir leur rêve se réaliser. En effet, attendu ce mardi, le verdict du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a été reporté au 30 juin. En raison de « l’absence de Me Delphine Deschenaux-Rochat, conseillère en charge de la présente procédure », a informé les différentes parties, Me Andrea Sherpa-Zimmermann, conseillère au TAS.
C’est pourtant ce 31 mai que le Tribunal arbitral du sport (TAS) devait donner son verdict dans l’affaire opposant Pierre Ndjili et consorts à la Fécafoot. Un verdict qui, selon les analystes d’experts devrait confirmer la sentence de la (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun. L’instance avait annulé les résolutions de l’AG de juillet 2021 ayant adopté les textes du dernier processus électoral de la Fécafoot. Les plaignants en sont convaincus, sur la simple base des antécédents sur ce feuilleton. Le TAS avait signifié que seule l’Assemblée générale de 2009 est habilitée à adopter les nouveaux textes de la Fécafoot.
Apparences de manipulation
Mais rien ne peut garantir avec certitude la couleur que revêtira cette sentence. Le TAS semble depuis belle lurette surprenante dans ses décisions. C’est ce qui retient encore les acteurs du dernier processus électoral de la Fécafoot dans l’arène. Depuis lors, plusieurs données ont changé depuis l’élection de Samuel Eto’o à la tête de la Fécafoot. Ce qui surprend est qu’il n’était plus attendu du TAS de rouvrir les débats clôturés en avril dernier.
Sauf que les dernières décisions du TAS ont des apparences de manipulation. La ligne de commentaire qui a donné libre cours à la FIFA de laisser les dernières élections être gérées par le bureau déchu en est la preuve.