Le président de Ngaoundéré FC ne s’est pas fait prier pour mettre le feu aux poudres ce matin, à l’ouverture des travaux de l’Assemblée générale extraordinaire de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) à Yaoundé. Verbatim.
«Durant l’appel des délégués, l’on apprend que chaque Ligue décentralisée aura 9 représentants. Pour les clubs représentants le football professionnel, il y en a 5. Commençons par les Ligues décentralisées. En combinant les dispositions de l’article 22 qui a été lu et la sentence du TAS qui nous amène ici, j’ai envie de dire qu’il y a un problème. Nous connaissant le point 235 de ladite sentence du 15 janvier qui dit en substance que : les organes qui doivent statuer ici, sont ceux qui sont en place.
Il me souvient que, lors de l’élection au niveau des Ligues décentralisées, il y avait 6 délégués par Ligue décentralisée. Je ne demande qu’à comprendre pourquoi on se retrouve ce jour avec 9 délégués pour chaque Ligue décentralisée ? L’affaire est très grave ; parce que ça fait trois délégués de plus par région, soit 30 délégués au total. Si, en ce qui concerne les chiffres, on dit qu’il s’agit de l’Assemblée de 2009, on comprendrait que chaque Ligue décentralisée soit représentée par 9 délégués. Mais je m’en tiens à la sentence qui dit que ceux qui doivent adopter les textes aujourd’hui, ce sont ceux-là qui sont en place. Ça fait un.
De deux, s’agissant des représentants du football professionnel. L’article 22 nous parle de la Ligue de football professionnel. Nous parlons pourtant de 2012. Et je crois savoir qu’il faut combiner toutes les données, pour pouvoir trouver une solution. La Ligue de football professionnel a été dissoute. D’ailleurs j’étais celui-là qui présidait l’Assemblée de dissolution. Elle n’existe plus. Alors, quand on fait une combinaison entre l’article 22, les évènements qui se sont produit entre temps et la sentence du TAS, on doit pouvoir trouver la solution.
De mon point de vue, les représentants du football professionnel doivent être les 35 clubs de ces championnats. Parce que, si la Ligue n’existe plus, cela veut dire que chaque club de football professionnel reprend son autonomie en tant que membre de la fédération camerounaise de football. C’est-à-dire au niveau fédéral, comme cela se faisait en 2012. Je souhaite que le débat ait lieu ici et non en d’autres lieux. Nous devons trouver des solutions qui sont parfois de petits problèmes de formes ».