Après avoir interdit la tenue de l’Assemblée générale extraordinaire de la Fécafoot, le sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé II s’est ravisé.
A peine trois heures. Il a fallu à peine trois heures au sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé II pour signer deux décisions contradictoires ce lundi. En début d’après-midi, Mamadi Mahamat retirait l’autorisation de manifestation publique accordée à la Fécafoot en vue de son Assemblée générale extraordinaire. Reprochant à la Fédération le non-respect des textes en vigueur, le non-respect de l’esprit des sentences rendues par le Tribunal arbitral du sport (TAS) et de la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Cnosc induisant l’illégitimité des membres convoqués à cette Assemblée générale et le non-respect de ses propres textes par la Fécafoot.
Quelques petites heures plus tard, le même sous-préfet s’est ravisé. Dans une seconde décision, Mamadi Mahamat écrit que les dispositions de déclaration de réunion publique autorisant la session de l’AGE de la Fécafoot «restent et demeurent valables». Un rétropédalage qui est intervenu quelques minutes après la publication d’une correspondance de la FIFA et de la CAF, mettant en garde le gouvernement contre toute ingérence.