On le savait déjà. Il n’y a aucune sérénité dans le football camerounais qui n’est fait que de luttes intestines. Ces dernières semaines, il y a le bras de fer entre la fédération et la Ligue de football professionnel après la mise en tutelle de l’instance qui organisait les deux championnats par Seidou Mbombo Njoya. On se rappelle que le Premier Ministre avait transmis les « hautes instructions du Président de la République » au Comité Exécutif pour s’assurer que le mandat du Général Semengué irait à son terme.
On ne sait par quelle alchimie la FIFA a été mise au courant. Mais la semaine dernière, une correspondance du Secrétaire Général adjoint Alasdair Bell, adressée à la Fecafoot, indique avoir « appris, par diverses sources, que le Ministère des Sports, de la République du Cameroun, aurait entrepris certaines actions à l’égard de la Fédération camerounaise (FECAFOOT) qui s’apparenteraient à des interférences indues dans la gestion autonome de la FECAFOOT contrairement aux articles 14 al 1 let i) et 19 al 1 des Statuts de la FIFA « .
» Si tel était le cas et que la Fecafoot a été ou est contrainte d’agir suite à des interférences extérieures indues des sanctions sont susceptibles d’être prononcées par les organes compétents de la FIFA contre son association membre conformément à sa réglementation », indique le secrétaire général adjoint chargé de l’administration.
La FIFA invite donc la fédération à l’informer si ces informations sont exactes et rappelle le lien qui devrait exister entre les fédérations et les États.