Le Tribunal arbitral du Sport (TAS) de Lausanne a suivi la recommandation de la FIFA. Me Philippe Memong et Me Achet Nagnigni, avocats au Barreau du Cameroun sont les représentants légitimes de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), dans l’affaire qui oppose cette instance à l’Etoile Filante de Garoua.
L’information est contenue dans une correspondance du TAS, adressée ce jeudi 3 mars 2016 à Abdouraman Hamadou et Me Gérard Wamba Makollo représentant Etoile Filante de Garoua d’une part, à Me Philippe Memong et Me Achet Nagnigni, avocats au Barreau du Cameroun, représentant la Fécafoot d’autre part.
Selon Fabien Cagneux, Conseil auprès du TAS et signataire de ladite correspondance, cette légitimité des deux avocats de l’instance du football camerounais est justifiée dès lors que la FIFA a confirmé mercredi, « la reconnaissance et la légitimité de M. Tombi A Roko en qualité de président de la Fécafoot et que Mes Memong et Achet Nagnigni ont justifié de leurs pouvoirs par procuration datée du 9 février 2016 et dûment signée par M. Tombi A Roko », est-il écrit.
20 jours pour la défense
Par conséquent, l’instance juridictionnelle du sport mondial annonce que « les futures correspondances entre le Greffe du TAS et les parties seront exclusivement et uniquement transmises à ces derniers (les deux avocats de la Fécafoot, Ndlr.) », lit-on encore.
Cette nouvelle décision ne marque cependant pas la fin de l’affaire Etoile Filante de Garoua contre Fécafoot.
La procédure d’arbitrage va reprendre d’ici peu. Le Tribunal arbitral du Sport a en effet donné un délai de 20 jours à la Fécafoot, à partir de la réception de ladite correspondance pour produire et envoyer ses arguments de défense.
Rappelons que dans cette affaire, l’Appelant, Etoile Filante de Garoua réclame confirmation de l’annulation du dernier processus électoral organisé à la Fécafoot sur la base de deux décisions rendues par la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Cnosc qui déclarait d’abord illégaux, les textes de la Fécafoot le 1er octobre 2015, avant d’annuler ensuite l’ensemble du processus électoral le 12 novembre de la même année.
Arthur Wandji