A quelques soixante jours des élections à la Fédération camerounaise de football prévues du 10 au 29 novembre 2014, la pression monte dans les milieux du football national et n’a de cesse de charrier les passions électoralistes. Si pour sa part l’Association des clubs de football amateur du Cameroun (ACFAC) n’a pas encore clairement décliné sa position sur ces élections, elle n’entend surtout pas pardonner une candidature éventuelle de Tombi A Roko Sidiki le Secrétaire général de la Fécafoot, qu’elle récuse déjà.
Les hommes d’Henri Claude Mballa Ongolo le président de cette association l’ont signifié mardi à l’Hôtel Somatel de Yaoundé au cours d’une conférence de presse. «Il est clair que le Secrétaire général est celui que le comité de normalisation ou ses lieutenants préparent à accéder au pouvoir à la Fécafoot », a déclaré Richard Obateba, le secrétaire général de l’ACFAC. Cette lecture des membres de l’association tient selon eux de quelques faveurs dont bénéficierait Tombi A Roko du Comité de normalisation depuis la mise en marche de la transition, avec en toile de fond les élections à la Fécafoot. Ils considèreraient alors cette candidature comme «un passage en force, une sorte de braquage électoral», relève encore Richard Obateba.
Et pourtant, conformément aux dispositions du nouveau code électoral de la Fédération camerounaise de football, les candidats aux postes de président et de membres du Comité exécutif déposent leurs listes au Secrétariat général de la Fécafoot dans un délai d’au moins 60 jours avant la tenue de l’Assemblée générale élective. Ce 30 septembre 2014 marquait en effet la date butoir de dépôt des candidatures, et la liste des candidatures déclarées reste attendue.
Armel Kenné