Ce mardi 1er avril 2014 est un jour comme les autres au siège de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) à Tsinga (Yaoundé). Les employés sont à leurs tâches habituelles. « Ici, on travaille », lancent des vigiles, à l’entrée de la Tour. Pourtant, ce mardi 1er avril 2014 est jour du début du nouveau mandat des membres du Comité de normalisation de l’instance faîtière du football Camerounais.
La Fédération internationale de football association (Fifa) ayant renouvelé sa confiance à Joseph Owona et ses collaborateurs, en leur accordant une prorogation de huit mois supplémentaires.
Lors de son installation le 22 juillet de l’année dernière, la Fifa avait imposé trois missions principales au Comité de normalisation de la Fécafoot : la réécriture et relecture des textes et statuts de la Fédération, la gestion des affaires courantes et l’organisation de nouvelles élections au soir du 31 mars. Après huit mois de service, le bilan est donc « flatteur » selon l’instance faîtière du football mondial. Des textes de la Fécafoot ont été relus et réécris, des Comités de normalisation régionaux ont été installés dans les Ligues régionales du Littoral et du Sud, le football jeune a été relancé cette année avec une nouvelle saison, tout comme le championnat féminin qui est également passé à 14 clubs, le passage à 19 clubs et à 18 clubs pour la Ligue 1 et la Ligue 2 du football professionnel masculin, la négociation et l’obtention de matches amicaux internationaux pour la sélection nationale fanion, en marge de la Coupe du monde de Brésil 2014 etc.
Les missions de Joseph Owona et ses collaborateurs ne sont cependant pas encore achevées. Il reste à l’ancien ministre des sports camerounais et son groupe de gérer entre autres la suite de la saison dans les différents championnats nationaux, lancer la Coupe du Cameroun, coordonner la suite de la préparation des Lions Indomptables et conduire la délégation camerounaise qui ira au Mondial, ramener la sérénité dans la Ligue régionale du Littoral où le lancement de la saison dans la deuxième division a été interrompue à Douala la semaine dernière avec la naissance d’une nouvelle crise, et le plus important, organiser des élections à la tête de l’instance au soir du 30 novembre prochain. Les huit prochains mois s’annoncent serrés à la Fécafoot.