Camfoot a appris que les deux hommes se sont mis d’accord sur un certain nombre de dispositions qui « faisaient problème » tant dans les Statuts que dans le Code électoral de l’instance au cours d’une réunion qui s’est tenue ce mardi 3 mars 2015 à Tsinga.
A l’approche de la décision de la Fifa (le 20 mars prochain, Ndlr.) concernant la crise qui sévit à la Fécafoot depuis bientôt deux ans, un consensus semble se dégager autour des dispositions qui divisent les acteurs, tant dans les Statuts que dans le Code électoral de la Fédération camerounaise de football.
Adoptés en Assemblée générale le 23 août dernier, ces textes étaient encore au centre d’une concertation entre Joseph Antoine Bell, Joseph Owona et la Commission de révision de la Fécafoot ce mardi 3 mars 2015 à Tsinga, sur « les résolutions de la concertation du 24 février 2015 tenue dans les services du Premier ministre ».
Le Comité exécutif sera réduit de trois membres
En ce qui concerne les Statuts, certains articles ont été modifiés, et d’autres ajoutés. Si les dispositions des articles 18 alinéa 2, 19 alinéa 3, et de l’article 21 ont été acceptées à l’unanimité.
L’article 23, lui, a été reformulé en de nouveaux termes : « l’association ou toute organisation des joueurs agréées par la Fécafoot est représentée par deux (02) délégués avec un (01) vote chacun ».
L’article 35 a également été modifié non seulement en son alinéa 1 qui dispose que le Comité Exécutif devrait désormais comprendre 15 membres au lieu de 18, et en son alinéa 4 (nouveau) qui stipule que : « le président et les autres membres du Comité Exécutif, mis à part le président de la Ligue de football professionnel du Cameroun sont élus au scrutin de liste. Cette liste doit comporter au minimum huit (08) délégués de l’Assemblée générale (au lieu de 11 délégués, Ndlr.) et au minimum six (06) personnalités non déléguées à cette Assemblée ».
Le respect des voies de recours internes
S’agissant du Code électoral, l’article 1 alinéa 2 a été approuvé en l’état à l’unanimité. L’alinéa 2 de son article 8 quand à lui a connu un légère modification : contrairement à ce qui été initialement prévu, les décisions prises par la Commission électorale peuvent désormais « faire l’objet d’un recours au plan interne devant la Commission électorale de recours de la Fécafoot, puis devant le TAF (Tribunal arbitral du football, Ndlr.) ». Un alinéa 3 a même été proposé à cet article 8 qui précise en substance qu’en cas d’épuisement des voies de recours internes à la Fécafoot « les décisions de la Commission de recours peuvent faire l’objet d’un recours en dernier ressort au plan national, devant la Chambre de conciliation et d’arbitrage instituée auprès du Comité national olympique et sportif du Cameroun ».