Favorable à la prorogation du mandat du Comité de normalisation, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, n’y voit aucune bévue, tant le travail à lui assigné par la Fédération internationale de football association (Fifa), n’est pas encore arrivé à son terme. Le patron du football africain s’est aussitôt référé à l’exemple du Gabon, empreint à la même situation que Cameroun, et où le mandat du Comité mis en place par la Fifa est, en ce moment, à sa deuxième prorogation, pour relever que « ce n’est pas la première fois que la Fifa proroge des délais.
De ma mémoire, je ne peux pas vous dire que c’est la première à être prorogée. Et ça n’a jamais posé de problèmes dans tous les pays du monde entier ».
La posture de l’ancien président de la Fécafoot dérive de celle préalablement adoptée par nombre d’acteurs du mouvement sportif camerounais, et dont du football, qui trouvent excessifs les huit mois supplémentaires adjoints au mandat du Comité de normalisation de la Fécafoot, dont l’exercice ira désormais jusqu’au 30 novembre prochain. Issa Hayatou martèle d’ailleurs que « jamais on a donné un délai qu’on a respecté scrupuleusement. Il y a toujours eu des rallonges. Et aucune voix ne s’est levée dans ces pays, qu’ils soient asiatiques, américains ou africains, pour remettre en cause les décisions du comité exécutif. Ce n’est qu’ici qu’on a vu ça », ajoutait le président de la CAF lundi dernier lors du point de presse donné par Sepp Blatter, le patron de la Fifa, en marge de l’inauguration du Centre d’Excellence de la CAF à Mbankomo.