Alioum Alhadji, John Begheni Ndeh, David Mayebi, Essomba Eyenga et Francis Mveng se frottent les mains. Par ce qu’ils ont appelé le consensus, ces anciens barons de la Fecafoot on gagné le droit de revenir aux affaires sans obligation de passer par les élections. Entre jeux d’intérêts et bagarres d’égos où est passé l’intrépide Hamadou Abdouraman ?
Avec une énergie incommensurable, il a été sur tous les fronts de la contestation et du respect des textes. Un combat qui lui a attiré parfois des foudres mais surtout de la sympathie de plusieurs acteurs du football.
Les élections sont désormais instruites par la haute hiérarchie. Après deux années de blocage, Alioum Alhadji, John Begheni Ndeh, David Mayebi, Essomba Eyenga et Francis Mveng ont choisi ce qu’ils ont appelé le consensus. Des petits arrangements qui leurs permettent de revenir aux affaires sans l’obligation de passer par les élections. Qu’est ce qui a véritablement changé ? Le mystère reste entier, d’autant plus que, ne se reconnaissant pas dans cette voie, Hamadou Abdouraman est resté sur sa logique de départ.
Sur les réseaux sociaux, les messages sont clairs. Sur sa page Facebook, on peut par exemple lire « J’officialise la dislocation du groupe de travail auquel j’appartenais jusqu’ici. Désormais, chacun reprend sa liberté d’action… » ou encore « A luta continua, vitória é certa… ».
Le combat d’Abdouraman a t-il été sacrifié par les intérêts personnels de ses pairs ? Avec des voix dissidentes qui s’élèvent dans le camp Tombi, les prochains jours seront mouvementés dans la guerre de succession d’Iya Mohammed. Son ancien chef de cabinet s’active en coulisse pour la mise sur pied de son nouveau groupe de travail ISIF (Initiative pour la Sauvegarde des Intérêts du Football).
Jean Cyprien Ekoko