Hier lundi à l’hôtel Sawa à Douala, le secrétaire général de la fédération camerounaise de football a tenu une conférence de presse dans le but de présenter au public son instrument de détection des Ages des joueurs. La radiographie du poignet gauche.
Une méthode démodée vendue à l’assistance par le Docteur Tamo, responsable de la commission médicale à la Fécafoot. Après avoir venté les prouesses de ce fossile, le Dr Tamo a tout de même reconnu ses limites en admettant une possible marge d’erreurs qui selon lui ne dénature en rien la fiabilité des résultats.
En cas de contestation de l’âge donné par les spécialistes de l’imagerie médicale seule une IRM, qui s’avère plus exacte et surtout coûteuse (environ 250 mille franc cfa), pourra être brandie par le contestataire après le dépôt d’une demande de recourt au secrétaire générale de la fédération camerounaise de football.
La détermination de l’âge osseux par une radiographie du poignet et de la main gauche, consiste à faire un cliché de cette partie du corps et de le comparé à un cliché standard ou témoin. A partir de cette comparaison, on peut déduire que des sujets d’un âge X comportent des éléments Y à un âge précis. C’est sur la base de cette catégorisation que l’âge du joueur qui a sollicité cette expertise est déterminé. Il n’en demeure pas moins vrai que des organismes bien qu’identique ont des spécificités. Ces divergences naturelles observées chez des êtres humains, pourraient fausser les résultats.
Malgré une argumentation scientifique, le Dr Tamo a eu du mal à convaincre une assistance visiblement bien informée sur la non efficacité de cette méthode. Il faut dire que la Fécafoot va débourser la rondelette somme de 60 millions. Des dépenses non justifiées qui jettent le doute sur ceux charger de conduire ce projet voué à l’échec. 12 000 jeunes footballeurs au moins à faire subir la radio du poignet, à raison de 4 000 F par enfant, tous frais supportés par la Fecafoot.
Kapnang James