Accusé par le lanceur d’alerte Boris Bertolt d’être en froid avec un Samuel Eto’o qui aurait pris la décision de pousser Céline Eko hors du Comité exécutif de la Fécafoot, le maire et président de la Ligue de football du Mfoundi est sorti de sa réserve.
Selon le journaliste et lanceur d’alerte, une « guerre » serait en cours entre le président de la Fécafoot Samuel Eto’o et le membre du Comité exécutif Yoki Onana. « Samuel Eto’o reproche à Yoki Onana son manque de loyauté », lâche le journaliste. D’après ce dernier, Eto’o reprocherait au maire et président de la Ligue du Mfoundi d’être contre son “supposé » projet visant à pousser la première vice-présidente Céline Eko sur la touche.
Réponse du berger
« C’est alors que Eto’o se tourne vers Yoki Onana, le maire de Yaoundé 6 […] Il lui propose le poste de premier vice-président en remplacement de Céline Eko. Yoki Onana ne comprend pas pourquoi et refuse de trahir Céline Eko. Il sait qu’une telle trahison est synonyme de meurtre politique avec toutes ses conséquences », rapporte le lanceur d’alerte. Un texte qui « se veut un ramassis d’incongruités », a réagi Yoki Onana.
« La haine qui transpire de votre « texte » n’a d’égale que celle que vous vouez à Samuel Eto’o Fils depuis son arrivée à la tête de la Fédération Camerounaise de Football (Fécafoot), pour des raisons que vous êtes le seul à connaître. Vous êtes vraisemblablement de l’ordre ancien qui avait espéré voir la Fécafoot, et partant le football camerounais, continuer de sombrer comme on l’a observé avant l’avènement de l’actuelle équipe managériale. Nous nous sommes inscrits dans une nouvelle dynamique, celle qui entend voir le football camerounais retrouver ses lettres de noblesse », a-t-il lancé au journaliste.