Dans la guerre de positionnement pour un éventuel remplacement de Iya Mohammed à la tête de la Fécafoot, Essomba Eyenga a son idée: être « probablement candidat à la présidence de la Fécafoot ». Une prise de position qui peut choquer même si il a le mérite de dire tout haut ce que d’autres pensent bas. C’était dans une interview accordée à nos confrères du Messager. L’intégralité!
Vous avez adressé une lettre à la Fifa lundi dernier pour vous désolidariser du processus d’élection dans les ligues décentralisées de la Fécafoot. Doit-on interpréter cet acte comme une division ?
Pourquoi dont-on interpréter cela comme une division. Le Comité d’urgence auquel j’appartiens à simplement décider de s’inscrire en faux par rapport à certaines pratiques que nous avons estimé inadmissible. Ce n’est pas nouveau du moment où moi Essomba Eyenga, j’ai toujours dénoncé lorsqu’il fallait le faire. Ce n’est pas la première fois que je dis que la fédération ne marche pas bien. J’estime qu’il y a des problèmes dans la maison Fécafoot et qu’il est temps de les régler une bonne fois pour toute. Il n y a pas à donner à cette prise de décision d’autres interprétations que celle là.
D’aucuns voient en cette correspondance une trahison à l’endroit de vos anciens amis…
Trahison par rapport à qui et à quoi ? Sachez qu’il y a un moment où même les meilleurs amis ne s’entendent pas et là il faut le dire et trouver un terrain d’entente que de voir et se taire. C’est ce que nous souhaitons. Vous savez que moi je suis toujours resté fidèle à mes convictions. Ce n’est pas aujourd’hui que je changerais.
De quels problèmes parlez-vous concrètement ?
Mais des problèmes il y en a toujours eu. Ça ne commence pas aujourd’hui. Ecoutez, je n’ai pas envie de m’étendre dessus. Lorsque je serais président tout ça changera.
Vous annoncez donc là votre candidature ?
Je serais probablement candidat à la présidence de la Fécafoot et je vous en informerais en temps opportun ; lorsque je verrais que toutes les conditions sont réunies. Pour le moment, attendons de voir.
Camfoot avec Christian TCHAPMI (Le Messager)