Le député et président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (Pcrn) Cabral Libii croit pouvoir concilier la faction radicale de l’assemblée générale 2009 de la Fécafoot à l’effet de sauver le mandat de Samuel Eto’o Fils.
Les arbitres du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) vont statuer sur la décision de la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique du Cameroun (CNOSC) visant à annuler le processus électoral qui a conduit à l’élection de Samuel Eto’o Fils à la tête de la Fécafoot le 11 décembre 2021. Le verdict est annoncé pour les prochains jours. Une seule solution semble encore possible pour sauver le mandat de l’ancien capitaine des Lions indomptables : une réconciliation avec la faction radicale de l’Assemblée générale 2009 de la Fédération. Et pour ce faire, le député Cabral Libii propose ses services de médiateur.
« Nous les politiques de toutes les strates, nous pourrions œuvrer à la médiation autant que nous pouvons, ce d’autant qu’au point où on en est il n’y a plus de plaintes à retirer », écrit l’élu du Nyong-et-Kelle dans un post publié sur sa page Facebook. Dans ce même texte, Cabral Libii dévoile l’objectif de cette médiation. « L’idéal pour nous, est qu’il y ait enfin un accord transactionnel entre les acteurs en opposition, avant que la décision de la CCA du 10 juin 2021 qui fait actuellement l’objet d’une procédure d’exequatur, ne reçoive l’apposition de la formule exécutoire ».
Annuler les procédures
Pour Cabral Libii il faut absolument sauver le mandat de Samuel Eto’o Fils. Etant étendu que depuis son arrivée à la présidence de la Fécafoot, le football camerounais semble reprendre des couleurs. « Nonobstant quelques couacs, le championnat a démarré et il séduit à nouveau les sponsors et les spectateurs. Nous avons à nouveau un coach camerounais. Nous allons bientôt en Coupe du monde, derrière il y a la CAN etc. », dit-il. Mais une question demeure : « comment arbitrer le match qui oppose la légitimité certaine à la légalité implacable ? ».
Il faut que l’affaire qui se joue au TAS est une patatte chaude pour Samuel Eto’o et son Comité exécutif qui l’ont héritée de l’ancien bureau en place. La CCA du Cnosc avait en effet annuler le processus après son lancement au niveau départemental. Sauf que l’équipe dirigeante d’alors avait décidé de botter en touche et de poursuivre le processus en prenant néanmoins le soin d’interjeter appel au TAS. Les arbitres de cette juridiction vont donc se prononcer sur cet appel. Et il y a des chances qu’ils confirment la décision de la CCA qui légitime l’Assemblée générale de 2009 et annule l’ensemble du processus. Chaud devant !