Le Manager Général des Brasseries du Cameroun a jeté un pavé dans la marre il y a quelques jours alors qu’il commence à se sentir à l’étroit après qu’un père courageux ait bravé ses multiples menaces afin de sortir son fils d’une situation irréelle. Jean Flaubert Nono a publié un communiqué dans lequel il confirme que de transactions douteuses ont été faites sur le passeport FIFA du joueur à la Fecafoot. C’est bien la seule chose vraie dans sa ribambelle de critiques puisque les documents en notre possession tendent à nous faire croire que le Manager des Brasseries décrit des choses dont il est fortement au courant.
Cette histoire traduit à dessein l’emprise de cette académie, qui à l’origine ne devrait que faire du développement, mais impacte jusque sur la vie même des jeunes joueurs qui espéraient lancer leur carrière en s’associant à celle qui fut naguère un exemple en Afrique.
Mr Balla Fouda, père du talentueux jeune homme qui porte le même patronyme et se prénomme Aloys, a porté plainte avec constitution de partie civile depuis plusieurs mois contre Mr le Manager des Brasseries du Cameroun, par l’intermédiaire de son conseil en matière de litiges FIFA, Christian Mbongo, et l’accuse de « faux en écriture privée ».
Le 17 mai 2018, le système de licence fédérale FIFA/TMS de Aloys Fouda renseignait sur des informations que valide son père. Une copie avait été produite et c’est avec ce document que les agents du joueur lui cherchaient des clubs en Europe. Cette copie de Licence fédérale fut traitée et authentifiée avec signature par Ndem Moussa, validée authentifiée avec signature par Ondo Jérôme, puis endossée avec signature par Martin N Etongué, à l’époque le Secrétaire Général de l’institution.
Après la signature du joueur à Caen, certainement dans le souci de causer du tort au jeune homme, Jean Flaubert Nono fournira au club français une copie de licence fédérale dont les informations ont été modifiées pour s’attribuer des années de formation supplementaires. Martin Etongué va valider seul le passeport. Chose curieuse, au moment où il appose sa signature sur le document, il n’a plus qualité puisqu’ayant été viré de son poste de Secrétaire Général de la Fécafoot vingt quatre heures plus tôt !
Des poches de « falsifications » sont bien installées dans cette institution et l’on espérait, avec l’élection de Seidou Mbombo Njoya, qu’un ménage adéquat soit fait. Mais ayant été porté au pouvoir par ceux qui g;rent les affaires depuis une vingtaine d’années, malgré les évidences, le nouveau président ne semble pas décidé à se séparer de cette poche d’intouchables qui gangrènent le milieu du football camerounais.
La FIFA devrait peut-être y mettre son grain de sel.