Samuel Eto’o est définitivement vent debout contre tous ceux qui rament à contre courant. Avec la suspension de son staff technique, la Fécafoot n’a pas encore dit son dernier mot dans cette affaire qui a traversé les frontières. L’image de marque du pays de Roger Milla a pris de sérieux coups. L’épisode de la CCA a mis une nouvelle couche.
Les divisions nées de cette guéguerre entre le Minsep et la Fécafoot prennent des proportions inquiétantes. En effet, les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 ne sont pas au premier plan. Pourtant, les adversaires du Cameroun à savoir le Cap Vert et l’Angola, peaufinent leurs préparations.
C’est regrettable ce que nous vivons dans notre pays. On a comme l’impression qu’il n’y a plus de patron dans ce navire. Le Cameroun est moqué depuis des semaines à cause de cette affaire du staff technique. Chaque partie lutte pour ses intérêts. Certains vont au point de s’empoigner dans les réseaux sociaux. C’est invivable. On sera surpris en juin. La cassure est profonde
Albert Onana , supporter des Lions Indomptables
Entre le Minsep et la Fécafoot, personne n’est prêt à lâcher du lest. Les positions se durcissent. Dans sa correspondance adressée le 21 mai au président du CNOSC, Kalkaba Maboum, Samuel Eto’o l’alerte.
Monsieur le président, il va falloir que chacun dans le rôle qu’il joue, soit face à ses responsabilités sur le risque de suspension que nous faisons courir à notre pays à la faveur d’intérêts cachés au mépris des textes pris par monsieur le président de la République, chef de l’Etat
Correspondance Samuel Eto’o à Hamad Kalkaba Maboum
Les prochains jours seront déterminants pour la suite de ce feuilleton. La deuxième réunion du comité d’urgence de la Fécafoot, du mois de mai, est annoncée.