Décidément, la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Cnosc voudrait mettre la patience d’Abdouraman Hamadou à rude épreuve. Déjà qu’il ne conçoit pas le fait que Tombi A Roko soit président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), le président de l’Etoile Filante de Garoua va encore compter quelques jours, avant d’être (peut-être) fixé sur le verdict de sa requête visant l’annulation de l’ensemble du récent processus électoral de l’instance camerounaise du football.
Initialement prévue ce mardi 03 novembre, c’est dans une semaine que les arbitres de la CCA se pencheront (probablement) sur l’affaire Etoile Filante de Garoua, son club, contre la Fécafoot. L’audience de cet après-midi a été reportée au 10 novembre prochain, sur demande de l’avocat de la Fécafoot qui ne se serait pas suffisamment préparé pour la défense de cette instance. Or dans cette affaire, le requérant sollicite l’annulation du processus électoral de la Fécafoot, suite à une précédente décision de ladite Chambre qui avait en date du 1er octobre déclaré « illégaux », les Statuts de l’instance faîtière du football, adoptés en Assemblée générale le 05 août 2015.
Bell et Mebande dans le même bateau
Et ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’Abdouraman Hamadou introduit cette « même » requête. La première fois, en octobre, elle avait été rejetée, jugée « non fondée », parce que « prématurée ». Et comme pour le cas de ce dernier, les délibérés des requêtes de Joseph Antoine Bell et de Brigitte Mebande dans les affaires qui les opposent chacun à la Fécafoot, ont également été reportés pour la troisième fois. Celui de Joseph Antoine Bell a été programmé pour ce vendredi 6 novembre, tandis que la députée de l’Assemblée nationale et ancienne présidente de l’Union sportive d’Abong-Mbang va attendre jusqu’au 10 novembre, comme Abdouraman Hamadou.
Arthur Wandji