La décision de Samuel Eto’o de se retirer de la sélection nationale a « stupéfait » Joseph Antoine Bell. Il trouve malheureux que cet attaquant d’une qualité rare ne fasse plus partie de l’effectif des Lions Indomptables du Cameroun.
Bell s’est inscrit dans l’imaginaire collectif comme l’un de ceux qui ont le plus milité pour une transparence et un professionnalisme à tous les niveaux de l’encadrement technique des sélections nationales. Il a eu des démêlés profonds avec plusieurs de ses coéquipiers dont le plus retentissant est survenu à la veille de la Coupe du Monde 1990 en Italie.
Alors que les autres formations préparaient sereinement la compétition, la grève était hautement évoquée dans la tanière. Les problèmes de primes semaient déjà la zizanie.
Il y a aussi cette interview dans les colonnes de France Football qui soulignait la mauvaise préparation de l’équipe nationale et qui lui aura valu une « mise à l’écart » ou encore un bannissement.
Certains de ses co-équipiers l’avaient alors traité d’anti-patriote, d’intello subversif.
Cette décision du capitaine semble donc bien le destabiliser:
« L’observateur que je suis, sera malheureux de ne plus le voir jouer au sein des Lions. C’est dommage que ce soit seulement maintenant qu’il s’aperçoit du désordre et de l’amateurisme qu’il y a eu au sein des Lions. Mieux vaut tard que jamais.
Quand, je dénonçais cet inorganisation qui a toujours caractérisé notre football, Eto’o me traitait, comme les gens de la Fécafoot (Fédération camerounaise de football), d’antipatriote et d’aigri.
Aujourd’hui, le jeune milliardaire est-il devenu subitement antipatriote et aigri ? », s’est-il ironiquement interrogé sur MTN Football.
JC Mimb