Les Lionnes A et leurs cadettes des U17, les Lions juniors et leurs cadets des U17 également suivent depuis ce mercredi, des leçons dispensées par l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) sur l’éthique et la déontologie sportives.
Après la sélection amateur qui a ouvert le bal en janvier dernier, à la veille du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) au Rwanda, c’est au tour non seulement des joueuses des sélections A et des moins de 17 ans, mais aussi des joueurs des sélections U20 et U17 d’occuper les bancs du grand Amphithéâtre de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam). Pendant deux jours, ils vont être les apprenants de cette école qui va leur dispenser des «cours» sur l’éthique et la déontologie sportive, notamment «sur le respect des valeurs éthiques, républicaines et olympiques».
«Il s’agit de revisiter un ensemble de concepts qui développeront en eux, l’amour de la patrie, du travail bien fait et l’amour des autres. Toutes choses qui concourent à développer l’esprit d’équipe, la soif de vaincre et de montrer comment le simple jeu peut impacter dans la vie d’un pays», a expliqué André Abate Messanga, Directeur général adjoint de l’Enam, lors de la cérémonie d’ouverture dudit séminaire ce mercredi. D’après l’un des enseignants sélectionnés pour cette tâche, les leçons consisteront à réexpliquer la notion d’Etat, rappeler les symboles de l’Etat, montrer à ces joueuses et joueurs que «le fait de porter le maillot avec le drapeau dessus est une lourde responsabilité», indique Paul Mbonjo qui ajoute : «le Cameroun étant une République, ces joueurs sont des citoyens. Il faut qu’ils sachent à ce moment que l’Etat, ce n’est pas seulement le président de la République ou alors les institutions, mais c’est eux-aussi. Quand ils descendent sur le terrain, il faut qu’ils sachent qu’ils défendent toute la nation et ils doivent le faire avec amour et patriotisme».
Du coup, que ce soit à l’Enam ou à la Fécafoot, les attentes sont les mêmes. «Nous espérons qu’au sortir de ce séminaire, les joueurs et les encadreurs de nos sélections auront acquis un esprit de conquérants, de bravoure, de discipline et une détermination à défendre la notoriété de notre pays. Parce que le seul talent des joueurs ne suffit pas», tranche Pierre Batamack, représentant de Tombi A Roko Sidiki à cette cérémonie. Pour mémoire, la formation des joueurs et joueuses des sélections nationales sur le respect des valeurs éthiques, républicaines et olympiques s’inscrit dans le cadre d’une convention de partenariat signée le 30 novembre 2015 à Yaoundé, entre la Fécafoot et l’Enam.
Arthur Wandji