Erika Eto’o do Rosario Nieves entame une nouvelle bataille juridique contre Samuel Eto’o, son père. La jeune de 22 ans, reconnue judiciairement en février 2022 comme la fille de l’ancien footballeur, requiert un an de prison ferme pour le Camerounais pour non-paiement de pension alimentaire. Certains paiements non effectués qui s’élèveraient à 90 000 euros, tel que publié par ‘El Diario de Sevilla‘.
« Il doit à sa fille plus de cinq ans de pension et continue de défier la Justice. Les finances d’Érika est très limitées alors qu’Eto’o vit dans le luxe », explique Fernando Osuna, l’avocat de la jeune femme, dont les propos ont été recueillis par les médias précités. Dans le document préparé par l’avocat, les différents casiers judiciaires de l’ancien joueur sont également exposés.
Rappelons qu’Eto’o a déjà écopé d’un an et dix mois de prison pour un délit fiscal sur le territoire national, et d’une amende pécuniaire pour non-paiement d’une pension alimentaire à une autre fille extraconjugale.
Erika va t’elle réussir à emprisonner Samuel Eto’o comme il l’a fait avec Parfait Siki ?
La défense d’Erika do Rosario demande l’application « des circonstances aggravantes de récidive et d’abus d’autorité compte tenu de la supériorité qu’il a sur la jeune femme« . De même, Osuna juge « anormal » que Samuel Eto’o puisse accéder à n’importe lequel des postes publics auxquels il aspire dans son pays compte tenu de son parcours.
La justice reconnaît Érika do Rosario
Après quatre ans de procès, la justice s’est rangée du côté d’Érika do Rosario. Elle a donc pu prendre le patronyme de son célèbre papa et s’appelle désormais Erika Eto’o Do Rosario. C’est en 2022, après des refus interminables de l’ancien footballeur de se soumettre à des tests ADN, que le juge a tranché. Il a aussi fixé à 1 400 euros par mois le montant de la pension alimentaire en faveur de la jeune femme. Le président de la FÉCAFOOT ne s’est jamais plié à cette décision de justice.
La fille d’Eto’o est née en 1999 à l’hôpital Fundación Alarcón de Madrid. Sa mère, Adileusa do Rosario a entretenu une liaison avec le Pichichi. Elle affirme que, lorsque l’athlète a appris la nouvelle, il l’a accusée de « tenter de voler sa fortune ». Il est d’ailleurs allé aussi loin jusqu’à l’intimer d' »interrompre la grossesse ».