En marge de la phase de détection des 500 premiers pensionnaires de l’Anafoot prévue du 1er au 18 février, le directeur général de l’Académie était face à la presse ce mardi. Il a expliqué le processus de sélection de ces talents à travers les 10 régions du pays, en rassurant que toutes les dispositions ont été prises pour éviter le favoritisme et la corruption.
Quels sont les mécanismes de veille qui ont été mis en place pour que la détection se déroule en toute impartialité ?
Nous avons mis des mécanismes pour éviter la tricherie, pour faire en sorte que les erreurs qui peuvent être commises soient infimes. C’est le football. On peut avoir des cas où le joueur concerné est en méforme le jour des tests et échoue sa sélection, alors qu’il a du potentiel. C’est un exemple d’erreur que nous ne devons pas commettre. Les chefs de pôles ont fait un travail, ils ont enregistré les enfants avec qui ils ont déjà commencé le travail. Mais il y a des experts qui vont choisir les meilleurs parmi ces joueurs qu’ils ne connaissent pas. Ce sont des experts qu’on envoie dans les dix régions. Ils seront neutres, ils ne connaitront pas les joueurs concernés par cette phase de sélection : la détection se fait uniquement sur la base des dossards. Comme nous avons déjà ces données ici à l’Anafoot, c’est à base de cela que nous allons voir le nom qui correspond au dossard, et c’est ainsi que nous allons rendre la liste publique. Nous voulons donner la chance à tout un chacun.
Concrètement, comment vont se dérouler les tests ?
J’avoue que ce sera très difficile de faire partie des 50 futurs pensionnaires de chaque pôle régional de l’Anafoot. Alors, comment vont se dérouler les tests ? D’abord, il y a une fiche d’enregistrement. On va prendre en compte la taille, le poids, l’âge du joueur etc. Ajouté à cela, il y aura le travail sur le terrain : nous allons faire des équipes de 6 contre 6 dans des terrains de 40m sur 30m pour des passages de 2 fois 20 minutes. Il y aura 2 éducateurs par terrain de football en plus des experts que nous allons envoyer. Chaque expert va faire 5 minutes par plateau ; cela veut dire qu’ils vont beaucoup roter. A la fin, ils vont cocher les numéros de ceux qui auront réussi la première phase. Pour la deuxième phase, on aura les meilleurs des précédents plateaux. Ils vont faire de petits matchs à 11 contre 11 sur des moitiés de terrains. Les experts feront pareil en cochant uniquement les dossards. Et c’est sur la base de ces notations que nous allons dresser la liste des meilleurs par ordre de mérite.
Quel est le montant de l’enveloppe budgétaire dédiée aux activités de l’Anafoot pour l’exercice en cours ?
Je n’aime pas trop me prononcer par rapport au budget. Le budget est d’abord pour le fonctionnement d’une structure. On peut faire des prévisions et au final, certaines lignes ne peuvent pas être respectées. Néanmoins, il faut être patient. Nous allons communiquer sur le montant du budget dans les jours à venir. Le gouvernement va nous accompagner
Le problème d’infrastructures a-t-il été réglé ?
En ce qui concerne les infrastructures, je voudrais remercier le ministre des Sports qui a donné son accord pour certains stades d’entrainement que les chefs de pôles utilisent déjà. Je remercie également le ministre des Enseignements secondaires qui nous a donné certains terrains dans les lycées. Nous avons le temps jusqu’en septembre pour trouver les locaux pour l’hébergement des futurs pensionnaires des différents pôles de l’Anafoot. Nous avons déjà des réponses positives.
Mené par Arthur Wandji