«Je suis fier. Nous avions pour objectif de remporter cinq matches. Nous en sommes à quatre. Il n’en manque plus qu’un. En 2014, nous étions déjà en finale et ce serait logique que nous remportions le trophée cette année. Les scores de nos rencontres sont toujours étriqués et les rencontres très disputées et cela s’est encore vérifié aujourd’hui. Nous avons été satisfaits du travail de nos milieux de terrain.
Nous jouons également en fonction de l’adversaire et c’est ce qui guide les changements qui sont effectués. J’ai déjà perdu deux finales. J’espère gagner cette fois-ci. Si je me fie aux statistiques, le Nigeria n’a jamais joué la finale lorsque la compétition se joue en Afrique centrale. Mais nous sommes prêts à affronter l’Afrique du Sud ou le Nigeria, sans la moindre distinction. Nous savons gérer la pression. Aujourd’hui cela a été un test concluant. Nous allons continuer à travailler pour que nos joueuses gèrent cette situation au mieux. Aujourd’hui, la différence s’est faite au niveau de l’impact physique, du mental et de l’envie de gagner.»
Yussif Basigi (sélectionneur du Ghana)
«Je voudrais d’abord féliciter le Cameroun. La dernière fois c’est lui qui était dans ma posture. Cette fois-ci il a gagné. J’ai dit que nos rencontres étaient difficiles. Mais le Cameroun a mieux joué et mérite sa victoire. Ce que nous avons vu témoigne de ce que le football féminin gagne du terrain. Je voudrais féliciter le public. Je ne suis pas sûr qu’au Gabon en janvier prochain, nous verrons un public aussi important pour la CAN masculine. Chaque équipe a un style de jeu et nous connaissons bien celui du Cameroun. Il nous fallait marquer le milieu de terrain avant de se projeter vers l’attaque. Vous avez sûrement remarqué que nous n’avions pas d’avant-centre à proprement parler. J’ai promis de remporter le match. Je n’ai pas pu et cela a permis à nombre d’entre vous d’avoir le sourire. Je sais que beaucoup parmi vous ont passé une nuit blanche.»