Présent samedi soir à Ottawa au Canada à l’endroit du tirage au sort de la Coupe du monde de football féminin, le vaillant sélectionneur des Lionnes indomptables s’est volontiers confié à la presse pour analyser les chances de son équipe dans la poule C où est logé le Cameroun, le Japon, la Suisse et l’Equateur. Et comme à son habitude, jamais défaitiste, Carl Enow Ngachu croit à la survie de ses filles, en dépit de la présence dans le groupe du tenant du titre japonais.
Quelles sont les chances des Lionnes après le tirage au sort que vous avez vécu ?
Ce sera difficile. On va jouer contre le Japon qui est le vainqueur de la dernière coupe du monde. Il y a aussi la Suisse qui est certes à sa première participation, mais qui était le premier pays européen à se qualifier. Et puis, nous avons aussi deux novices, l’Equateur et le Cameroun. Il faudra qu’on se prépare bien. Si on se prépare bien, on peut s’en sortir. Mais, j’ai dit que c’est une poule très difficile parce qu’on ne se connait pas, et je crois que ce sera du fifty-fifty. N’importe quelle équipe peut avoir sa confiance. Mais déjà, la Suisse et le Japon sont les favoris du groupe.
Est-ce la présence du Japon, tenant du titre dans ce groupe ne vous fait pas peur ?
Faire peur, c’est trop dire. Au football, on n’a pas peur, on respecte. Nous avons vu le Japon jouer à la télé, et c’est vraiment la meilleure équipe du monde à l’heure actuelle. Mais je dis, si on se prépare bien, on n’aura pas beaucoup de difficultés. Mais néanmoins, le football se joue à onze contre onze. Donc, tout est possible.
Aviez-vous déjà établi un programme de préparation ?
C’est vrai qu’on avait déjà fait un programme, mais on va revoir cela après ce tirage au sort.
Un mot sur la ville de Vancouver qui abritera la poule du Cameroun ?
Vancouver ? D’après nos informations, la majorité des étrangers qui y résident sont des Asiatiques et surtout des Japonais. On sait déjà que contre le Japon, on aura beaucoup de Japonais au stade. On sait aussi qu’il pleut beaucoup là-bas, et on sait également que nous allons jouer sur le (gazon) synthétique. Je pense qu’on va essayer de voir tout ça et faire un très bon programme de préparation.
Est-il possible selon vous de rêver des huitièmes de finale dans cette compétition ?
Bien sûr. Mais ça sera très difficile. Nous avons beaucoup appris lors des derniers jeux olympiques. Mais, j’ai dis, si la préparation est bonne, on aura aussi de fortes chances de pourvoir se qualifier. Mais, ça sera très difficile.
A.K. avec Leocadia Bongeben, Team press des Lionnes