Lorsqu’ils revoient le match nul (0-0) concédé samedi dernier face à la Sierra Leone, les Lions Indomptables sont unanimes au moins sur une chose : « l’équipe de la Sierra Leone était plus physique que la nôtre », reconnaissait Enoh Eyong, ce lundi au cours d’une conférence de presse, organisée au Centre d’excellence de la Confédération africaine de football (Caf) de Mbankomo, une banlieue de Yaoundé.
Le milieu de terrain du Standard de Liège et ses coéquipiers de la sélection nationale de football fanion du Cameroun sont rentrés en stage. Ils préparent le match retour contre les Leone Stars. La rencontre aura lieu mercredi, sur la même pelouse du stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé.
Au moment de faire les derniers réglages avant retourner dans l’arène, les hommes du technicien Volker Finke ont fait le bilan et tiré les leçons de leur match nul. Certains parmi les coéquipiers de Stéphane Mbia notamment, Enoh Eyong avouent que la première mi-temps de cette rencontre a été catastrophique. Les Sierra-léonais ont monté un mur difficile à franchir. Et c’est là, que les Lions Indomptables étaient bloqués « Nous avons un peu souffert dans les duels, ça c’est vrai. Nous avons très mal commencé le match. Et comme le coach l’a dit, c’était vraiment difficile parce qu’ils jouaient avec dix joueurs en arrière, ce qui ne nous permettait pas de se créer des espaces, de jouer rapidement et de mieux organiser le jeu au milieu de terrain ».
Il faut être humble. Les Sierra-léonais « ont vraiment très bien joué », ajoute l’ancien vice-capitaine des Lions Indomptables. Pour lui, ce n’est que partie remise. Il y a un autre duel qui arrive. Et cette fois, lui et son groupe ne se laisseront pas intimider par la puissance physique des Leone Stars. Il va falloir changer de stratégie. Et c’est à ça que Volker Finke et ses 25 joueurs travaillent. « Nous avons regardé le match, et je crois que nous allons aborder le match retour avec une meilleure approche en se disant qu’il faut tout faire pour se créer des solutions », a conclu Enoh Eyong.
Par Arthur Wandji