Entendez-vous le bruit assourdissant du silence de la Fécafoot ? « Redonner au Football Camerounais Toute sa grandeur » veut aussi dire prendre systématiquement la défense de ses amis du Président Eto’o, heureusement Gérémi répond présent. C’est la conclusion à laquelle nous force les silences de la Fécafoot lorsqu’il s’agit des incartades de « Bro » Valentine Nkwain. Les reportages radio, télé, n’émeuvent point la tutelle qui continue de se cacher. Ce fut exactement le cas lorsque la tristement célèbre académie CapeFoot sévissait sur les jeunes joueurs.
Heureusement. Le Synafoc que dirige le premier joueur Camerounais à avoir remporté la Champions League de l’UEFA a couru au secours du gardien de but. Avec la saisine, par les avocats de la famille de Djomeni Eric, enlevé, séquestré et torturé dans le domicile de Valentine Nkwain, le SYNAFOC a décidé d’alerter les instances du football.
Verbatim:
Le Syndicat National des Footballeurs Camerounais (SYNAFOC) a été saisi ce jour par les soins du Cabinet DJEMENI, Avocat au Barreau du Cameroun agissant au nom et pour le compte de Mme Cathérine Reine BAKAM, mère et tutrice légale du joueur Eric Parfait DJOMENI, actuel sociétaire du club Victoria United de Limbé.
Prenant connaissance de la gravité des faits qui lui ont été relatés et qui prennent le contre-pieds de la mise en scène grossière faite ce jour par le Club incriminé, le SYNAFOC s’indigne de ce que de telles pratiques dégradantes et inhumaines puissent encore avoir cours en toute impunité sur notre sol et dans notre sport roi en particulier.Ces pratiques, qualifiées en droit pénal de torture, sont prévues et réprimées par les dispositions des articles 74 et 132 bis du Code Pénal Camerounais. Elles sont inacceptables et ne peuvent rester impunies.
C’est la raison pour laquelle, le SYNAFOC, tout en apportant son soutien au joueur et à sa famille, s’engage à saisir dans les prochaines heures toutes les instances juridictionnelles sportives, administratives et judiciaires afin que TOUTES les personnes responsables de cette nième affaire, qui vient ternir l’image de notre pays et de notre football, répondent CETTE FOIS AU MOINS de leurs actes.
Il rappelle aux joueurs et joueuses qu’ils n’ont pas à craindre quelques représailles que ce soit lorsque leurs droits sont violés, car en se taisant, ils se rendraient complices de ces actes de barbarie. Il les invite par conséquent à dénoncer tout acte ou comportement inapproprié. /-
Fait à Douala le 25 février 2025
Le Secrétaire Général
Daniel Blaise NGOS