Les journalistes sportifs camerounais ont élu leur nouveau bureau vendredi dernier. Le nouveau président de l’Ajsc donne les axes de la relance de cette association.
Que ressentez-vous au lendemain de l’assemblée générale de l’Association des journalistes sportifs du Cameroun (Ajsc) de vendredi dernier qui vous a porté à sa tête ?
J’ai été satisfait par la mobilisation qu’il y a eu autour de cette assemblée générale. Je ne savais pas qu’on pouvait encore réunir les journalistes pour une cause commune à ce niveau-là. Les gens son venus de toutes les provinces du Cameroun. Je pense qu’il ne manquait que la province du Sud, qui n’était pas représentée. Donc, ma première satisfaction est à ce niveau-là. La deuxième satisfaction c’est au niveau de l’engagement des confrères à participer avec moi au renouveau de l’Association des journalistes sportifs du Cameroun. Presque tous les grands médias sont représentés et tous les grands noms actifs sont également dans cette mouvance-là.
Cela suffira t-il pour sortir l’Asjsc de sa léthargie ?
Oui, je pense que cette mobilisation va suffire, parce que nous n’avons pas choisi les responsables au hasard. J’ai choisi les gens qui peuvent travailler, qui ont une certaine notoriété, une certaine respectabilité et donc qui s’engagent avec le projet de reconstruction que nous avons mis sur pied. Je ne doute pas de leur capacité. Et comme je suis le patron de tout ce monde, je ne lâcherai pas la bride. Je rappellerai les uns et les autres tout le temps à leur devoir ; qu’il n’est plus question que l’association retombe dans la léthargie, d’autant plus qu’il y aura tellement de choses à faire que je ne vois pas à quel moment nous allons nous reposer.
Quelles seront vos priorités ?
D’emblée, nous allons nous atteler à la formation continue. Nous avons noté qu’il y a beaucoup de lacunes dans le traitement de l’information sportive ces derniers temps et cela à tous les niveaux. Nous allons tous nous remettre en cause, et organiser beaucoup de sessions de formation pour renforcer les connaissances avec les lois du jeu, avec les disciplines sportives, avec l’éthique du sport et avec les techniques journalistiques, tout simplement.
La deuxième priorité sera le déploiement de l’association dans tout le Cameroun. Par bonheur, les gens sont venus des provinces à l’assemblée générale de vendredi dernier. Mais cela ne va pas s’arrêter à l’assemblée générale. Il faudra que les démembrements de l’Ajsc, que sont les coordinations régionales, vivent. Et nous avons donné trois mois aux coordonnateurs provisoires qui ont été désignés pour organiser les assemblées générales régionales afin de mobiliser les confrères journalistes sportifs qui sont là-bas, autour de notre programme d’action.
Le troisième volet sera l’organisation des manifestations sportives. Qui dit journaliste sportif dit sportif soi-même. Nous allons beaucoup mettre l’accent dans ce domaine à travers l’organisation des compétitions pour que, tout en exerçant le journalisme, nous n’oubliions pas le côté sportif, ne serait-ce que pour le bien être de nos membres, mais également pour participer à la vie sportive en général. C’est pourquoi nous allons faire beaucoup de propositions aux associations sportives nationales en terme de compétitions. Mais pour ne pas oublier que nous sommes d’abord journalistes, nous allons rapidement créer un site internet et à court terme un magazine trimestriel de l’Ajsc.
Et pour terminer, et cela sera le quatrième axe de notre programme, nous renforcerons la coopération avec nos partenaires, aussi bien sur le plan national qu’international ; avec les partenaires privés locaux, avec les institutions, mais aussi les institutions internationales ; notamment l’Association internationale de la presse sportive qui tient son congrès en mai prochain et où l’Ajsc espère être présente.
Source : Mutations