Le président de Victoria United, Valentine Nkwain, refait parler de lui. A l’issue de la rencontre ayant opposé son club à Dynamo (1-1), il a fait irruption sur la pelouse du Middle Farm stadium. En effet, il s’est dirigé farouchement vers le corps arbitral rouge de colère. Il a apostrophé l’arbitre Beboule Amayene qui essayait de rejoindre les vestiaires. Les images parlent d’elles-mêmes. Même l’intervention d’Ina Ngassa, l’entraîneur de Dynamo, de le ramener à la raison était infructueuse.
Depuis quelques heures, les réactions d’indignation font le tour de la toile. On avait pourtant cru que de telles images étaient reléguées aux calendes grecques. Que non. Valentine Nkwain alimente à nouveau les débats. Des menaces jugées « inacceptables » selon Blaise Nama, supporter de Canon de Yaoundé : « Tout le monde peut débarquer dans un stade et menacer les arbitres. On a vu ce qui s’est passé avec Lausanne il y a quelques années déjà à Olembé. Le club a été lourdement frappé. Aujourd’hui, ce club a disparu. Qu’on cesse d’être complaisant avec certains. Ce deux poids deux mesures crée des tensions. Demain, un autre président va le faire et ça va se généraliser. Ce n’est pas la première fois que Valentine Nkwain fait parler de lui ».
Jusqu’ici, la Fédération camerounaise de Football (Fécafoot) n’a pas encore réagi ; du moins officiellement. « C’est un acte grave. La Fécafoot aurait pu faire une sortie rapidement pour protéger les arbitres afin d’envoyer un message fort aux autres présidents et supporters. Les arbitres ne sont pas parfaits. Quand il y a des erreurs, on fait des réserves. Même le penalty accordé à Victoria par cet arbitre est au centre des débats. Il faut savoir raison garder. On attend la décision des organes spécialisés de la Fécafoot au sujet de cette situation regrettable.».