Après s’être engagée à loger les joueurs des différents clubs engagés en Elite One la saison dernière, l’instance faîtière dirigée par Samuel Eto’o est au centre d’un scandale : des hôtels ayant hébergé ces clubs n’ont toujours reçu aucun franc CFA.
La décision prise par Samuel Eto’o, de loger les clubs du championnat de première division dans des hôtels la saison dernière avait été applaudie par l’ensemble du mouvement sportif camerounais. Mais cette innovation s’est finalement avérée être à l’origine d’un gros scandale. Tout a commencé avec les bruits de « surfacturation » des prix des chambres et de la restauration. Une manœuvre attribuée à l’époque à certains collaborateurs du président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot).
Selon des indiscrétions, c’est à cause de ce phénomène que l’ex capitaine des Lions Indomptables avait décidé dès la fin de la phase aller du championnat, de ne plus financer l’hébergement des clubs engagés. Samuel Eto’o préférant alors remettre 6 millions de francs CFA à chaque formation, en guise d’appui de la Fécafoot pour l’hébergement et la restauration durant la phase retour du championnat.
Une manifestation devant la Fécafoot en vue
Cependant, alors que la nouvelle saison a démarré, certains hôtels attendent toujours d’être payés. En mai dernier, un collectif de directeurs de six hôtels situés dans la ville de Bafoussam avait déjà saisi le président de la Fécafoot. Ils réclament « le règlement des factures d’hébergement et de restauration » des clubs logés dans leurs établissements respectifs durant la phase aller du championnat, saison 2022. Il s’agit des directeurs de Pessi Hôtel, Hôtel Aurore, Hôtel St John Palace, Hôtel Citronelle, Mbatkam Hôtel et Hôtel Mako Palace. Aux dernières nouvelles, les responsables de ces établissements hôteliers projettent d’organiser une manifestation devant le siège de la Fécafoot à Yaoundé.