Pour la première fois dans l’histoire du football féminin, le Cameroun va affronter le Zimbabwe ce samedi au stade Omnisports de Yaoundé, à l’occasion du match aller du dernier tour des éliminatoires des Jeux olympiques de Rio 2016. Et si les Lionnes Indomptables partent d’office favori face à cette équipe zimbabwéenne qui ne compte pas beaucoup sur la balance africaine, reste que les coéquipières de Gaëlle Enganamouit ne connaissent rien ou pas grand-chose de leurs adversaires.
Qui sont les joueuses adverses ?
Les Lionnes Indomptables ont peut-être la réputation d’être les nouvelles reines du continent, mais face au Zimbabwe, elles devront faire très attention. L’encadrement technique camerounais n’a pas assez d’informations sur les joueuses qui composent cette équipe. Impossible de déterminer les qualités de ces filles qui ont commencé à disputer des rencontres officielles en 2000, où elles terminent demi-finalistes et quatrième nation au classement du Championnat d’Afrique de football féminin.
Et c’est cette équipe qui remporte le Championnat féminin de la COSAFA (Confédération sud-africaine de football association) en 2011, et finaliste en 2002 après avoir humilié le Lesotho lors de la première journée avec une victoire historique de 15 buts à 0. Carl Enow Ngachu avoue ne rien savoir de ces joueuses, si ce n’est qu’elles « sont de petite taille et vont très vite », a confié l’entraîneur national camerounais ce jeudi, au cours d’une conférence de presse à Yaoundé.
Quel est le système de jeu adverse ?
L’entraîneur des Lionnes Indomptables n’a pas eu l’opportunité de mener une mission d’espionnage en terre Zimbabwéenne. « Concernant le Zimbabwe, c’est vrai qu’on n’a pas les informations qu’on souhaitait avoir, mais nous nous sommes renseignés chez nos amis entraîneurs vivants en Afrique du Sud, et aussi sur les réseaux sociaux », informe Carl Enow Ngachu dont la collecte n’a pas vraiment été fructueuse. « Nous savons dit-il, que c’est le football sud-africain. Il faut beaucoup de mobilité ». Quoi d’autres ? Rien. Les vice-championnes d’Afrique 2014 vont miser sur leurs seules performances pour faire la différence. « Nous allons jouer avec nos forces, et essayer de faire un très bon résultat à la maison pour ensuite bien gérer le retour », espère le technicien camerounais, convaincu que le Cameroun a plus de chance que l’équipe adverse de s’imposer.
Arthur Wandji