Les élections à la fédération camerounaise de football nous ont aussi appris que ce n’est pas parce que l’on est un homme ou une femme de loi qu’automatiquement on va respecter les fondements de son métier. L’impartialité, malgré les termes creux, reste loin de l’idéal de ceux qui, comme Me Dieudonné Happi, les scandent à longueur de journée. La tentative d’exclusion de Lucien Mettomo des joutes électorales en est la preuve patente.
Se servant d’un rapport du Cabinet Bekomo et Partners qui n’a pourtant jamais été rendu public, le Normalisateur en Chef a tout tenté pour ne pas soumettre le candidat Seidou Mbombo Njoya et ses alccolytes, qui ont le soutien de son clan (Samuel Eto’o, Gilbert Kadji et lui-même), à de la concurrence.
Nous avions déjà rapporté que le PCA de Union de Douala a dû batailler fort pour voir sa candidature validée, tout comme l’ancien Lion Indomptable Mabouang. Aux postes moins en vue tels que ceux du Comité Exécutif, on se serait attendu à une élection plus apaisée. Mais là aussi, Me Dieudonné Happi s’est battu pour invalider certaines candidatures dont celle de Lucien Mettomo.
Dans sa lettre faisant office de réponse à l’accusation grave d’avoir distrait des fonds de la Fédération, il expliquera que malgré le fait qu’il détient un poste officiel dans une des sélections nationales de jeunes, il n’a jamais perçu le moindre kopeck de la fédération et réclame les preuves des ces graves accusations.
Incapable d’en fournir, Dieudonné Happi l’a rétabli dans ses droits.