C’est ce mercredi que les dossiers des candidats à l’élection fédérale de la Fecafoot vont être examinés par la commission d’éthique. Si le concept d’intégrité est en lui-même vague, c’est une étape obligatoire (le contrôle et la déclaration d’intégrité lors du dépôt de candidature) pour tout candidat à des postes officiels à la Fecafoot ainsi que les personnes occupant de tels postes. L’article 91 alinéa 3 du code éthique de la Fecafoot les oblige à collaborer dans l’établissement des faits pertinents.
La commission d’éthique va diligenter le contrôle d’intégrité de l’ensemble des dossiers de candidature. C’est une étape obligatoire (le contrôle et la déclaration d’intégrité lors du dépôt de candidature) pour tout candidat à des postes officiels à la Fecafoot ainsi que les personnes occupant de tels postes. L’article 91 alinéa 3 du code éthique de la Fecafoot les oblige à collaborer dans l’établissement des faits pertinents. Il est précisé que la commission d’éthique dispose « d’une large marge d’appréciation dans l’évaluation et le contrôle des informations recueillies au sujet des personnes spécifiques ».
Concrètement, il est attendu du futur président de l’instance d’être irréprochable dans ses mœurs. Une attitude irrépréhensible du point de vue éthique mais aussi de faire preuve de dignité, de crédibilité et d’intégrité. L’alinéa 4 indique avec précision les situations à éviter pour les huit candidats en course. Echoue à l’enquête d’habilitation, le candidat ayant « fait l’objet de condamnations pénales ou de sanctions disciplinaires par un tribunal civil, notamment si le délit incriminé était un cas substantiel et non une infraction mineure ou une inconduite procédurale ». C’est le cas également pour celui reconnu coupable ou sous le coup d’une condamnation par la commission d’éthique de la Fifa ou toute autre instance sportive remettant en cause l’exercice de la fonction de président de la Fecafoot. La commission va rechercher ou examiner des situations pouvant donner lieu à des situations d’avantages indus à l’instar de la corruption mais aussi à des conflits d’intérêts. Sur ce dernier aspect, obligation est faite à tous les candidats de révéler tout intérêt personnel qui pourrait être lié à leurs nouvelles fonctions.
Conformément aux statuts de la Fecafoot en leur article 46 alinéa 5, la commission d’éthique va transmettre ses conclusions par le biais de sa chambre d’instruction à la commission électorale. Et c’est sur la base de ces conclusions que la commission électorale va procéder demain à la publication de la liste des candidats. Ceux dont les noms ne seront pas retenus disposeront de 48 heures pour introduire une requête devant la commission de recours.