Une conférence de presse avait été annoncée par le Comité de Normalisation de la fédération camerounaise de football pour 16h30 ce jeudi. L’on s’attendait à savoir plus sur les candidatures finalement validées des aspirants candidats au poste de Président de l’instance. Près de trois heures plus tard, les débats semblent corsés entre les dirigeants qui sont toujours à l’intérieur des bureaux.
Il va donc se passer des choses. Déjà que l’on pouvait entrevoir des traits tirés du Pr Owona à son arrivée vers 16 heures que sa sérénité était perturbée.
Pour tenter une analyse du problème, il faut se référer à la quatrième résolution du communiqué final de la réunion du Comité de normalisation tenue le lundi dernier et signé de son président, le Professeur Joseph Owona: « Le Comité de normalisation de la Fécafoot condamne avec la dernière énergie, les tentatives maladroites d’immixtion de politiciens dans les affaires sportives ».
C’est que la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage du Comité National Olympique réclame que ses résolutions soient appliquées, conformément aux lois de la République. Or, ces résolutions mettent à défaut tout le processus électoral puisque le corps électoral ayant validé les textes était selon la chambre, illégitime.
Le Premier Ministre et le gouvernement ont été sollicités et sont préoccupés par les contestations, des batailles physiques et même des bagarres ayant entraînées des plaintes formelles, qui continuent à menacer l’ordre public.
Même le PM, qui a réuni autour de lui le gratin des deux camps et le ministre des sports, n’a pas pu les rapprocher.
Cela s’ajoute au processus électoral qui ressemble plus à une bataille soviétique des années 70 qu’à un festin démocratique.
Le Professeur Owona n’a peut-être aucune raison d’être inquiet. Peut-être que si.
JC Mimb