Accusée de vouloir mettre certains clubs départementaux à l’écart du processus électoral de la Fécafoot, la commission électorale a réagi par la voix de son président. Selon le magistrat Gilbert Schilk, il existe ben et bien des clubs fictifs. Et ceux-ci ne pourront pas prendre aux élections.
Près de 40 clubs de ligues départementales ne devraient pas prendre part au prochain processus électoral de la Fécafoot. Mis à l’écart par la Commission électoral, ces derniers ont porté l’affaire devant la Commission de recours de la Fécafoot et la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique. Si la première instance a rejeté la requête déposée par l’ancien Lion Maboang Kessack, la deuxième elle, a ordonné «la suspension immédiate des effets de la décision» de la Commission électorale le 27 août dernier.
C’est donc pour répondre à la polémique qui est née de cette affaire, que le président de la Commission électorale a échangé avec la presse à Yaoundé. «Selon les statuts et règlements de la Fécafoot, seuls les clubs ayant pris aux championnats 2020-2021 peuvent participer au processus électoral», a indiqué Gilbert Schlick. «C’est sur la base des procès-verbaux d’homologation des matchs, des feuilles de matchs, des licences que nous avons reçus des différentes Ligues départementales que nous avons rendu notre décision. Elle a fait l’objet de contestations auprès de la Commission de recours de la Fécafoot qui les a toutes rejetées, confirmant ainsi la décision de la Commission électorale», a-t-il poursuivi.
Le magistrat est catégorique : «Contrairement aux allégations de certains, les clubs fictifs existent bel et bien dans notre fichier. Il est important de préciser que ce sont les clubs qui sont appelés à désigner les délégués aux élections, au niveau départemental».