Depuis le début des joutes électorales à la Fécafoot, Brigitte Mebande, épouse Abdoul Bagui est restée très effacée. Beaucoup de personnes s’interrogent encore et se demandent qui est cette dame ayant fait acte de candidature à la présidence de le Fécafoot.
Les seules informations à son sujet ne sont venues que du secrétariat technique des élections parlant de son dépôt de candidature, en indiquant qu’elle est seule sur sa liste sans caution d’abord et ensuite qu’elle est revenue à la Fécafoot déposer le reçu de sa caution déposée à la banque trois jours avant le délai. On l’a ensuite aperçu lors de cette rencontre du 24 novembre à la Fécafoot. C’était à l’occasion de la rencontre du Pr Joseph Owona, le président du Comité de normalisation, avec les candidats « recalés ». A la sortie, elle a filé à l’anglaise. Aucun journaliste, dont la majorité ne maîtrise son faciès, n’a pu arracher le moindre mot d’elle. Le lendemain l’on s’est attendu à rencontrer Brigitte Mebande à la conférence de presse organisée par les cinq candidats « recalés ». « Deux autres personnes sont malheureusement indisponibles. Madame l’Honorable Mebande est à l’Assemblée nationale. Comme vous le savez, elle est obligée d’être là-bas ; le Premier Ministre défendant son projet économique et social pour 2015… », a précisé d’abord André Parfait Bell, le modérateur avant le début des échanges. Déception à nouveau des journalistes dont la plupart espéraient arracher des mots de la seule dame postulante à la présidente de la Fécafoot.
Entretemps, Joseph Antoine Bell, Jules Fréédric Nyongha, Robert Atah ou Tombi A Roko Sidiki, tous candidats étaient déjà connus à travers les différentes conférences qu’ils ont données avec le déroulé de leurs programmes d’action. La rédaction de Camfoot a tenté plusieurs fois de joindre l’ancienne présidente d’Union sportive d’Abong-Mbang (1992 – 2009) au téléphone. Mais, gentiment, elle a indiqué à chaque fois son indisponibilité en raison de sa présence à l’Assemblée nationale. On comprend justement que celle qui a la soixantaine sonnée, avant de s’intéresser au football, assume de hautes responsabilités sur le plan politique. Elle est député du département du Haut-Nyong depuis 2002 et secrétaire au bureau de l’Assemblée nationale depuis son entrée au parlement et membre du Conseil supérieur de la magistrature. Ce qu’on sait davantage d’elle, c’est le poste de vice-présidente de la Fécafoot qu’elle a occupée auprès du président Iya Mohammed de 2005 à 2009. « Elle s’est retirée de ce poste à la Fécafoot de son gré, parce qu’elle ne cautionnait plus la gestion d’Iya Mohammed », nous a confié un de ses proches que nous avons rencontré. On espère en savoir un peu plus sur cette candidate d’ici le 28 février 2015, date line fixé par la Fifa pour connaître le successeur d’Iya Mohammed à la présidence de la Fécafoot.
Antoine Tella à Yaoundé