Le directeur technique national souffre de problèmes cardiaques, et poursuit son traitement entamé il y a un an, en France. Son retour au Cameroun est prévu dès la fin de la première semaine de janvier 2018.
Il a fallu ce communiqué de la Direction technique nationale (DTN), rendu public la semaine dernière et portant la signature de Jean Paul Akono, deuxième personnalité sur le plan protocolaire au sein de cette institution, pour s’interroger sur la disponibilité de Jean Manga Onguéné, le patron de ce département de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Si le document informe les « participants au premier module des cours de formation des entraineurs de football pour l’obtention de la Licence A fédérale promotion 2017 que le stage aura lieu du 23 janvier au 5 février 2018 au Centre technique de la Fécafoot à Odza », c’est le terme « intérim » employé par le signataire qui a de suite soulever le débat.
Très vite en effet, certains scoliastes du sport ont conclu à une mise à l’écart de Jean Manga Onguéné par le Comité de normalisation, arguant que l’équipe conduite par Me Dieudonné Happi aurait jeté son dévolu sur son adjoint Akono, pour collaborer le temps de son bail au siège de Tsinga. Une thèse qui leur semblait plus plausible, d’autant que le 11 septembre dernier, le patron de la DTN n’avait pas pris part à la cérémonie de prise de fonction des normalisateurs, où seul Jean Paul Akono avait été aperçu. Quoi que d’aucuns eurent pensé, ils avaient tout faux. Jean Manga Onguéné, parti à l’époque pour « un check-up de son état de santé en France » y est retourné, a-t-on appris. « Il était en consultation en France au mois d’août, pour un suivi de ses soucis cardiaques. Il est même revenu et a passé tout le mois de novembre ici avant de repartir. Il ne sera de retour qu’en janvier », susurre une source à La Nouvelle Expression.
Le DTN a eu une santé chancelante ces dernières années, et depuis décembre 2016, aurait « obtenu du gouvernement une évacuation sanitaire en France, où il se rend régulièrement pour ses soins ». Ce qui pourrait expliquer son intermittence à son poste. En attendant son retour aux affaires, la structure reste dirigée par son premier adjoint, Jean Paul Akono, lui aussi convalescent après avoir été victime d’un AVC EN FIN MAI 2013.
S.A.