Les efforts de Volker Finke ont payé. « La Confédération africaine de football a appelé le sélectionneur national de l’équipe fanion du Cameroun, pour lui confirmer que le dossier du joueur, Jacques Zoua est correct », a appris camfoot ce mardi.
L’information est tombée en fin de semaine dernière. L’attaquant camerounais du Gazélec FC Ajaccio (L1 de France) est en effet de nouveau qualifié pour disputer des matchs avec les Lions Indomptables. Les accusations de fraudes administratives qui pesaient contre lui ont définitivement été réglées au niveau de l’instance faîtière du football africain.
Grâce à Finke ( ?)
C’est en effet Volker Finke qui a porté le premier, le dossier de Jacques Zoua auprès de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), afin que celle-ci fasse le nécessaire pour que son attaquant revienne dans la légalité. L’ancien sociétaire de Kayseri Erciyesspor et Hambourg était accusé d’avoir disputé deux compétitions continentales avec deux âges différents. Depuis, une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire, et des pourparlers entre la Fécafoot, Volker Finke et la Caf ont finalement abouti. Jacques Zoua (23 ans) est né une seule fois dans sa vie. Et c’était le 6 septembre 1991 à Garoua, dans la région du Nord-Cameroun. « Ce n’était qu’une perte de temps. Nous avons toujours su que ce joueur (Zoua, Ndlr.) n’avait aucun souci à se faire. Ce n’est pas un tricheur », avance une source à la Fécafoot.
L’échec du complot
Pourtant, Jacques Zoua a été victime d’un coup-bas de la part d’un membre du Comité de normalisation de ladite Fédération en janvier, qui avait attiré l’attention de la Confédération africaine de football sur une « anomalie » au sujet de l’âge de l’attaquant camerounais. Au point de compromettre sa sélection avec les Lions Indomptables, qui disputaient la Coupe d’Afrique des nations (2015) à Malabo sans lui. Contraint de ne plus pouvoir l’aligner depuis cette époque, Volker Finke a maintenu la pression sur les autorités en charge du football camerounais afin que la vérité soit révélée, et que son joueur puisse être de nouveau convocable. Mission réussie donc. Mais c’est Jacques Zoua qui doit être le plus heureux dans cette affaire qui fini bien.
Arthur Wandji