Londres accueille cet été les Jeux olympiques et a pour l’occasion rebaptisé les stations avec des noms de champions olympiques. Peu de médaillés d’or ont été oubliés, et les Britanniques ont même pensé à y mettre des sportifs français ayant un jour terminé sur le podium. L’objectif déclaré est de permettre aux étrangers de se familiariser avec le réseau le temps de l’évènement.
Londres s’apprête cet été à organiser les Jeux olympiques. Un évènement planétaire qui va attirer des touristes venus du monde entier. Et pour familiariser ces derniers avec les subtilités du métro de la capitale britannique, les noms des stations ont été remplacés par ceux de champions olympiques qui ont marqué l’histoire de cette compétition.
Autant dire que visionner ce plan de métro atypique équivaut à un voyage dans le temps, une balade dans l’univers de l’olympisme. Jesse Owens, Dick Fosbury (celui qui révolutionné le saut en hauteur), Carl Lewis, Aleksandr Popov, Michael Jordan, Cassius Clay (Muhammad Ali), Joe Frazier, Rafael Nadal, Roger Federer, Sergey Bubka, Michael Johnson, etc. toutes les légendes du sport sont là. La station Oxford Circus a été renommée « Ian Thorpe », champion australien de natation et l’arrêt de métro qui mène au stade olympique a été baptisée par le nom d’un autre nageur : l’Américain Michael Phelps, huit médailles d’or aux JO de Pékin de 2008.
Pas beaucoup de noms de champions olympiques français
Côté football, les Hongrois champions olympiques en 1962 – Puskas, Kocsis, Czibor – sont là, de même que le Camerounais Samuel Eto’o, médaillé d’or en 2000, le Nigérian Jay Jay Okocha lauréat en 1996, ainsi que le Ballon d’or Lionel Messi vainqueur des JO avec l’Argentine en 2008. Sans oublier le légendaire gardien de but Lev Yachine couronné en 1956 avec… l’URSS. Par contre, aucun champion olympique français de football 1984 ne figure sur cette carte. Hélas, il n’y aura pas de station Guy Lacombe – qui a laissé des souvenirs au PSG en tant qu’entraîneur – ou Daniel Xuereb, un attaquant à moustaches plutôt anonyme.
Mais les Français n’ont quand même pas été oubliés, avec Jeannie Longo et Marie-José Pérec. Mais Laure Manaudou n’y figure pas. Peut-être que la faible représentation des sportifs tricolores sur ce plan de réseau du métro s’explique par la bataille qui a eu lieu entre Paris et Londres pour obtenir ces fameux Jeux Olympiques…