Les acteurs du football camerounais ne parlent plus d’une même voix. Des divisions persistent tant au sein du professionnel professionnel qu’au niveau amateur. Pourtant, l’arrivée du président Samuel Eto’o Fils avait drainé beaucoup d’espoir. Certains y croient toujours en dépit des critiques acerbes. Mais au niveau de l’Association des clubs de football professionnel du Cameroun (ACFPC), on a tourné le dos. En effet, dans un communiqué largement relayé, les membres militent pour le départ de Samuel Eto’o Fils. C’est l’une des résolutions de la réunion tenue le dimanche 12 mai dernier à Douala.
En réalité, l’Association des clubs de football professionnel du Cameroun est une excroissance de l’Acec. Les deux associations ont de nombreux points divergents depuis des mois. Pour Idriss Narcisse Nana, ces présidents de clubs s’y prennent mal. Selon lui, Samuel n’a pas été coopté mais élu par des délégués.
Cette affaire de sponsor revient à chaque fois. J’ai lu le communiqué qui circule. Je pose la question celle de savoir comment les clubs ont joué avec des sponsors sans être fixé sur leur quotte part en début de saison. Donc la Fécafoot exigeait le respect de la chart graphique sans avoir versé l’argent aux clubs ? Si tel est le cas, c’est une mauvaise stratégie. Pour ce qui est du départ de Samuel Eto’o, qu’ils préparent les prochaines élections parce que, Eto’o finira son mandat. Il faut laisser l’exécutif en place travailler.
Idriss Narcisse Nana, amoureux du ballon rond
Le communiqué de l’ACFPC)

Il y’a quelques années de cela, je suis dans un taxi plein, 6 personnes y compris le chauffeur, c’est-à-dire avec bâche. Ça discute dur et l’ambiance est bon enfant, comme souvent dans les taxis à Douala. Comme toujours, la radio du taxi distille sons et nouvelles qui sur le coup nous laisse tous indifférents. Subitement « un estate italiana » de Gianna Nannini, est diffusé par la radio du taxi, le son de la cdm 90. Tout le monde se tait. Une onde d’émotion traverse le taxi. Les causeries ne reprennent qu’à la fin du son. Cet inoubliable son reste ce qui lie ceux des camerounais qui ont vécu en vrai la cdm 90, avec cet événement inoubliable. C’était le 1er grand coup des indomptables sur le plan international. L’émotion et la fierté étaient à leur comble chez tous les camerounais d’ici et d’ailleurs. L’émotion était si violente que ceux qui ont vécu en vrai cette cdm ne l’ont pas encore totalement évacuée aujourd’hui. Pour preuve, ce son qui reste le lien avec pourtant la déjà lointaine cdm 90 est toujours écoutée avec émotion. Et ça restera comme ça pour l’éternité. À moins que, comme disait Prince Nico Mbarga, « who knows tomorrow »: C’est clair que seul minimum une finale de cdm peut sur un plan émotionnel chasser l’exploit de 90