Interdit de recrutement par la FIFA suite à son affaire de défaut de paiement de salaires à plusieurs joueurs parmi lesquels Marius Noubissi, le CS Sfaxien a porté l’affaire devant le Tribunal arbitral du sport. Mais le club tunisien est loin d’être sorti de l’enfer dans lequel il est plongé.
Le CS Sfaxien est interdit de recruter des joueurs. C’est une décision de la FIFA. Et elle court toujours. «Le CS Sfaxien se voit interdire d’enregistrer des nouveaux joueurs, à l’échelle nationale ou internationale, pendant les deux périodes d’enregistrement complètes et consécutives qui suivent la notification de la présente décision». Le verdict rendu le 26 mai dernier par la Chambre de résolution des litiges (CRL) de la Fédération internationale de football association frappait un grand coup contre le club tunisien, après les plaintes déposées auprès de l’instance par l’Ougandais Yunus Sentamu et le Congolais Lema Mabidi autrefois à AS Vita Club, et le Camerounais Marius Noubissi, ex joueur d’Astres de Douala, ces trois joueurs qui sont passés par les rangs du CSS puis repartis sans avoir touché le moindre centime des salaires qui leur étaient dus.
Or après quelques mois de silence, l’affaire a refait surface suite à la décision du club d’interjeter appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Mais le dossier parait accablant pour le CSS qui n’aurait pas encore rempli ses obligations, vis-à-vis des trois joueurs suscités. Marius Noubissi et les autres avaient en effet eu gain auprès de la Chambre de résolution des litiges de la FIFA. La preuve, le 28 janvier 2016, le CSS a été mis en demeure de régler notamment à l’attaquant camerounais de 19 ans, 33 000 euros d’arriérés de salaire, 89 850 francs Cfa de frais médicaux et 297 750 euros pour rupture du contrat. Sans suite, le Camerounais a disparu des radars depuis la fin de sa galère au sein du CSS.
Arthur Wandji