Après le spectacle désolant de ce mois de septembre au sein de la tanière, il est urgent que la crise entre la Fecafoot et le Minsep soit résorbée.
Démarrée en avril 2024 avec la nomination d’un staff technique à la tête des Lions Indomptables par le Minsep, la crise entre les deux institutions a atteint des proportions inquiétantes en juin et puis en septembre.
Sans toute fois revenir sur tous les incidents qui ont émaillé la préparation de l’équipe nationale, il est urgent qu’une solution soit trouvée pour qu’enfin prime le football.
La question cruciale du staff
L’une des solutions qu’il faut trouver dans l’urgence afin de mieux préparer les échéances d’octobre et novembre est la résolution de la question du staff technique.
Il faut le dire, le double staff est la principale cause de tout ce remue-ménage. Une situation qui place les joueurs entre le marteau et l’enclume.
Pour ne plus être obligés à avoir à faire un choix difficile, un seul staff doit trôner à la tête des Lions. Ce dernier suivra les directives de l’exécutif fédéral pour une gestion sereine de la sélection et des résultats optimaux. Selon Marc Brys d’ailleurs, le prochain rassemblement n’aura qu’un seul staff.
De l’urgence de la révision de la convention Minsep/Fecafoot
Dans le long terme, pour assainir la relation entre les deux parties et partant la gestion des sélections nationales, il faut réviser la convention de 2015 entre le ministère et la Fédération.
Il faut le dire, c’est cette convention qui a permis au ministre, notamment en son article 9, de recruter tout un staff afin de le mettre à la disposition de la Fecafoot. Même si ladite convention ne permet pas le recrutement des coordonnateurs des sélections, le team manager et le team press Officer.
Une convention qui lie les poings de la FIFA et de la CAF qui ne peuvent pas brandir l’argument de l’ingérence étatique. Dans son article 15, le document précise que tous les points édictés ne relèvent pas de l’ingérence.
La Fecafoot a d’ores et déjà déposé un projet de révision dn s les services du ministère. Elle dispose d’un délai de 3 mois pour porter l’affaire devant les juridictions compétentes si le ministère des Sports ne répond pas.