«Ce qui m’intéresse là maintenant c’est la double confrontation face au Cameroun. Pour moi c’est les deux matches les plus importants dans la carrière des joueurs et de l’entraîneur. Je n’ai jamais fait de Coupe du Monde, je suis un peu égoïste dans cette affaire-là, mais c’est un égoïsme que tout le monde va partager finalement par ce que ce n’est pas que pour moi mais pour l’ensemble du pays.
«Ce qui m’intéresse là maintenant c’est la double confrontation face au Cameroun. Pour moi c’est les deux matches les plus importants dans la carrière des joueurs et de l’entraîneur. Je n’ai jamais fait de Coupe du Monde, je suis un peu égoïste dans cette affaire-là, mais c’est un égoïsme que tout le monde va partager finalement par ce que ce n’est pas que pour moi mais pour l’ensemble du pays. C’est les matches les plus importants de ma vie. On va donc tout donner s’impliquer pour être le plus prêts possible. Je sais que pour les joueurs, pour beaucoup d’entre eux, c’est la dernière possibilité de jouer une Coupe du monde. Pour un joueur c’est le graal, c’est ce qu’il y a de plus haut, c’est la compétition par excellence, donc on veut être là. C’est ça qui m’anime depuis début septembre 2019, ce qui m’anime c’est la poursuite de cet objectif. On sait que notre peuple attend ça avec impatience, un peuple que j’ai vu très sage. Généralement quand il y a un succès c’est l’euphorie générale et quand il y a un échec c’est tout le contraire. J’ai partagé ça avec les joueurs puisqu’ils n’ont pas été amnésiques. Le peuple a beaucoup plus montré sa gratitude que sa déception. Notre objectif aujourd’hui c’est d’apporter de la joie au peuple algérien.»
«La superstition concernant le stade de Japoma ne m’intéresse pas, cela nous motive a tout donner au contraire»
«Par rapport au stade de Japoma, on sait que la Cameroun joue en général à Yaoundé, exceptionnellement on nous envoi à Japoma. Pour parler clairement, c’est une équipe traumatisée qui a vécu un mauvais tournoi et une mauvaise expérience dans ce stade-là donc on nous y ramène de nouveau. Cela ne risque de de décupler notre envie car ce genre de choses ne devrait pas exister normalement dans le sport. Ça rentre un peu dans la superstition. Après quand on tombe de cheval je sais qu’il faut y remonter tout de suite. Maintenant si on me donne a moi le choix, j’ai bien entendu envie de jouer sur une belle pelouse. Il me semble qu’eux aussi ont des joueurs qui sont plus fait pour jouer sur des pelouses praticables. Donc le terrain c’est vrai qu’il nous a causé du tort, sinon le stade ou la ville ne nous dérangent pas, on ne va pas au Cameroun pour faire du tourisme. Il n’y a pas de monstre la bas, juste donnez-nous un terrain pour jouer au football. En tout cas cela nous donne plus envie de faire un gros match là-bas.»