Ce n’est pas une affiche phare, mais comme il est de coutume, c’est au pays hôte de donner officiellement le coup d’envoi du mois d’activité que va durer la plus grande compétition de football au monde. Après des années de préparation, la civilisation plus que millénaire russe sera à l’honneur. Mais le doute persiste sur la qualité de la formation que va aligner le pays hôte puisqu’elle n’a pas véritablement convaincu lors des matchs amicaux de préparation.
Déjà, les supporters étrangers qui ont débarqué à Moscou apprécie la qualité de l’hospitalité et de la vie à des centaines d’année lumière mieux que ce que les médias ont toujours décrit. Pour Carlos, un péruvien de 39 ans, «c’est beaucoup plus facile de se déplacer (dans la ville, ndlr) que nous le pensions et la ville est beaucoup mieux que ce dont on s’attendait», lui qui est venu de New York pour voir le Pérou jouer dans sa première Coupe du monde depuis 1982.
«Tout le monde est vraiment sympa et je ne peux aller nulle part sans que les gens essayent de prendre des photos avec moi», a continué Carlos. «Je pense que je devrais commencer à prendre de l’argent pour cela».
C’est aussi cette excitation, cette participation, la mise en avant de la culture que le Cameroun va rater, sans oublier une perte sèche d’argent, cette manne financière de plusieurs milliards de FCFA qui faisait fonctionner le football dans le pays. Oui, c’est aussi la raison pour laquelle différents clans se sont radicalisés et ont semé chaos dans l’espoir de survivre et de gérer les affaires du football. Il y a toujours deux côtés à une médaille, mais il faut pouvoir les concilier.
Mais lorsque débute la compétition, les discours, les regrets, les pronostics sont mis de côté pour faire place au jeu, au beau jeu, au spectacle. Ce jeudi, place à Russie contre Arabie Saoudite.