Ce fut un succès à tous les niveaux ce dimanche, cette finale de la Coupe du Cameroun. Le ministère des Sports et l’État du Cameroun ont assuré et géré de manière efficace tous les domaines sous leur responsabilité. La CRTV a mis à disposition les moyens infrastructurels, logistiques et humains de couverture. En ondes comme sur le digital, Charles Ndongo et ses hommes ont été impeccables. La Fécafoot avait vu juste de désigner Aline Guimbang comme arbitre du match. Son impressionnant coffre physique, la justesse de ses décisions, son management du match furent implacables.
Samuel Eto’o et son institution étaient responsables de la gestion des aspects techniques de cette rencontre. Avec la Coupe d’Afrique des Nations, le Cameroun s’est procuré un matériel technique impressionnant. Mais seulement quatre arbitres ont été mis à disposition pour gérer le match. Les grands absents ont été des arbitres vidéo, encore appelés arbitres VAR.
Malgré l’excellente gestion du match de Aline Guimbang, un seul sujet de discussion revient. N’y avait-il pas faute sur le gardien de but ? Mme Guimbang aurait pu avoir un autre avis avant de valider cette réalisation de Souaibou Marou. Elle aurait même pu aller revoir l’action avant de confirmer ou pas sa décision. Mais la Fécafoot, responsable technique, n’avait pas prévu de dispositif de visionnage autour de l’aire de jeu.
Et pourtant, l’héritage de la Coupe d’Afrique des Nations 2021est bel et bien disponible. Ceci pose le problème de la formation des arbitres vidéo, capables de bien interpréter les actions. Lors de la CAN 2021 justement, aucun de ces arbitres n’étaient de l’Afrique noire. On se serait attendu à ce que, pour redonner au football camerounais sa valeur, aucune composante ne soit laissée en arrière. On doit se rendre à l’évidence que l’arbitrage vidéo n’est pas une priorité.
Et c’est bien pour cela que l’on reparle de cette action ayant conduit au but de Marou Souaibou. L’arbitre central, Aline Guimbang, ne peut se reprocher de rien dans les circonstances. Elle était aussi ben près de l’action.