L’affaire du choix du stade devant abriter la manche aller des demi-finales de la Coupe de la CAF entre Coton Sport de Garoua et la JS Kabylie a fait naître des divergences entre la Fécafoot et sa tutelles.
Le ministre des Sport a tranché : Coton Sport va recevoir la JS Kabylie le 20 juin prochain à Garoua, dans le cadre du match aller des demi-finales de la Coupe de la CAF. Narcisse Mouelle Kombi a fait son choix. Et la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) est priée de l’accepter. L’affaire de la désignation du stade devant servir de cadre à cette rencontre capitale a en effet depuis plusieurs jours, fait naître des divergences entre l’instance du football national et sa tutelle.
Les faits
L’histoire débute le 2 juin dernier, lorsque la CAF informe son Association membre que les demi-finales et finales des Coupes africaines se joueront avec le système VAR. Deux jours plus tard, la Fécafoot saisit le ministre des Sports pour l’informer de la situation et demander la mise à disposition du système VAR, notamment son transport et sa sécurisation à Garoua. Sans réponse jusqu’au 7 juin, le secrétaire général de la Fédé décide d’écrire au président de Coton Sport pour lui proposer une alternative : programmer le match sur l’un des sites où le VAR existe à savoir Yaoundé ou Douala.
Coton Sport choisit Yaoundé en invitant la Fécafoot dans un courrier signé le 8 juin, à prendre des dispositions pour le transport (aller-retour), l’hébergement et la restauration de l’équipe. Sans répondre officiellement aux exigences du club, la Fécafoot informe la CAF le 9 juin, que le match pourra se jouer à Yaoundé. Problème ? L’affaire crée du remous sur les réseaux sociaux. Et le 11 juin, le ministre des Sports sort de son silence et instruit la Fédé de contacter la CAF pour lui signifier que finalement, le match se jouera à Garoua. L’on apprendra d’ailleurs que le dispositif de la VAR serait même déjà disponible au stade Roumde Adjia. Depuis, c’est le branle-bas. La Fédé et le ministère s’envoient des tacles par personnes interposées dans les réseaux sociaux.
Louis Paul Bisseck