Même si elle n’a pas encore été notifiée de la décision de la le Chambre de conciliation et d’arbitrage (Cca) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc), elle entend relever appel. Cette sentence de du 15 mai rétablissait les exécutifs régionaux et départementaux de 2009 dans leur légalité et annulait les nominations faites par le Pr Joseph Owona, président du Comité de normalisation de la Fécafoot.
« Nous ne sommes pas encore notifiés de cette décision et lorsque nous le serons, nous aurons 20 jours pour faire appel. On n’est pas pressé », nous a confié Me Philippe Memong, l’avocat de la Fécafoot dans cette affaire, que nous avons pu joindre. « La Fécafoot va nécessairement relever appel, parce qu’elle avait déjà contesté la composition du Tribunal arbitral de la CCA. Donc, le Tas est même déjà saisi de la contestation de la décision qui avait constitué le tribunal de la CCA », explique-t-il.
L’avocat de la Fécafoot a été plus explicite en annonçant les actions qu’il va mener pour sa cliente. « Nous allons finalement avoir deux procès. Un premier contre la CCA elle-même, parce que nous contestons le Règlement de procédure de cette Chambre. Ce Règlement de procédure a été adopté par le président de la Chambre seul, alors que les Statuts du Comité olympique disent que ce Règlement de procédure doit être adopté par le conseil d’administration. Nous estimons que la manière de constituer le tribunal arbitral qui est fondé sur ce Règlement est illégale. Nous avons contesté la composition de ce tribunal avant même qu’il ne se prononce. Nous avons d’ailleurs demandé que le tribunal ne se prononce pas en attendant que le TAS dise si nous avons raison ou pas. Ils ont continué et évidemment, ils ne pouvaient pas rendre une décision en notre faveur. Nous allons maintenant contester leur décision et là, ce sera contre Abdouraman », a promis Me Philippe Memnong.
L’on est alors loin du bout du tunnel dans les procédures liées au processus électoral de la Fécafoot qui se succèdent.
Antoine Tella à Yaoundé