Le Comité exécutif a mis sur pied ce lundi, une Commission Ad hoc de suivi et d’évaluation des travaux menés par l’entreprise, Prime Potomac, dans les chantiers de construction de ses stades à Bamenda, Bangangté, Bafia et Sangmelima.
Les plus sceptiques seraient tentés de dire que Tombi A Roko et son équipe ont commencé à avoir des doutes sur les compétences de l’entreprise Prime Potomac à qui, la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a confié en avril, la charge de construire des stades à gazon synthétique dans les villes de Bamenda, Bangangté, Bafia et Sangmelima entre autres. Car sur le terrain, les travaux de construction de ces infrastructures sportives sensées être livrées d’ici fin-octobre piétinent. Rien ou pas grand-chose n’a été fait.
Marquage à la culotte
Du coup, soucieux d’accomplir les promesses faites à l’époque par le candidat Tombi A Roko Sidiki, le Comité exécutif de la Fécafoot a décidé ce lundi, lors d’une réunion à Limbe, de mettre sur pied, un Comité Ad hoc de suivi et d’évaluation des travaux menés dans les chantiers, par l’entreprise de sieur Ben Modo. «Nous avons signé un contrat avec un opérateur. En ce moment, nous avons constaté que le rythme des travaux n’est pas celui que nous aurions espéré. C’est pour cette raison que nous avons mis sur pied un Comité, chargé de faire un suivi. Si on était dans une tactique d’un match de football, on aurait dit : marquer à la culotte. Pour que ce Comité fasse le marquage à la culotte», a expliqué Tombi A Roko Sidiki, au sortir de cette réunion.
D’après lui, l’avantage qu’il y aurait dans ces projets, c’est que «la Fécafoot n’a pas encore payé un franc à cet opérateur». «Nous croyons fermement à la convention qui a été signée entre les parties et nous espérons qu’elle sera respectée. Ce qui est sûr, c’est que nous avons les moyens de notre politique à savoir, sortir de terre certains stades des villes qui ont été ciblées», dit-il avant de menacer. «En cas de défaillance constatée assure-t-il, nous n’hésiterons pas à prendre nos responsabilités. Mais ce qui est certain c’est qu’à la sortie de notre mandature, les engagements qui ont été pris seront respectés à 90% au moins». Voilà qui devrait mettre un peu de pression dans les chantiers.
Arthur Wandji