Annoncé tambour battant, le projet de construction des stades initié par la fédération camerounaise de football (Fécafoot) peine à sortir de terre. Conformément aux délais initialement annoncés, au mois de novembre dernier, les infrastructures prévues dans la première phase du projet devaient être livrées.
Sauf que le constat est cinglant : les travaux avancent à pas de tortue. Si Tombi A Roko Sidiki a justifié le retard observé dans la construction du stade de Bangangté précisément, par l’opposition à laquelle a fait face l’entreprise en charge des travaux, des populations expropriées qui exigeaient au préalable leur indemnisation, il n’a pu rien bredouiller au sujet des autres stades. Nonobstant, il s’est réjoui du rythme avec lequel, les travaux se poursuivent. C’était au cours du point de presse qu’il a donné ce lundi 12 décembre 2016, au terme d’une réunion du comité exécutif de l’instance faitière du football camerounais tenue à Bafoussam. Ce satisfecit est d’ailleurs contenu dans le communiqué final des travaux. « Le comité exécutif de la Fécafoot constate avec satisfaction le bon niveau d’avancement des travaux de constructions des stades de Bamenda, Bafia, Bangangté et Sangmelima dans le cadre du partenariat Fécafoot/Prime Potomac. Il confirme l’engagement de la Fécafoot à mettre disposition ces stades au plus tard en mai 2017 », peut-on lire. Mais pour d’aucuns, une question revient avec récurrence : cette nouvelle prolongation est-elle la dernière ?
Gaël Tadj, à Bafoussam