Le Président Samuel Eto’o s’est ainsi dévoilé au travers du conflit avec Marc Brys. Il est le ver qui fera éclater le système mis en place par le RDPC. Au travers de son choix de défier « les hautes instructions du Chef de l’État », il montre à tout rebelle la voie à suivre pour déstabiliser le Cameroun.
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Ainsi donc, Samuel Eto’o ne voulait absolument pas voir Michael Ngadeu revenir au sein des Lions Indomptables. Il ne voulait pas non plus voir des joueurs convoqués pour la première fois qui ne lui ont fait aucune allégéance. Jean-Armel Eto’o Eyenga John Bosco Nchindo et probablement Carlos Baleba, et d’autres comme le puissant Raoul Danzabe, feront les frais de l’imposture de la fédération.
Par contre, des joueurs non initialement convoqués seront bel et bien inclus dans la liste que dévoilera Ndtoungou Mpilé. Fabrice Ondoa, troisième gardien de Nîmes Olympique, club de 3e division de France, y sera. Tout comme les indéboulonnables murailles sans articulations Harold Moukoudi et Omar Gonzalez.
Leur invitation avait d’ailleurs été planifiée dans le document budgétaire préparé par la Fécafoot en vue de ce stage.
Pour s’assurer que les joueurs qui ne font pas du plan de Samuel Eto’o ne fassent le déplacement, depuis mardi, la Fécafoot envoie aux clubs des lettres d’annulation de participation des joueurs non désirés. Plusieurs, dont James Armel Eto’o Eyenga, ont vu leur convocation annulée.
Samuel Eto’o – Marc Brys : le président de la Fécafoot et sa mise en scène brutale
Camfoot.com l’avait prédit. L’invitation de Marc Brys mardi à la Fécafoot avait pour seule point à l’ordre du jour sa mise à pied. Et au vu du decorum, le spectacle a fini par être à la hauteur.
Des nouveautés sont apparues néanmoins lors de ces transactions avec Marc Brys. De mémoire d’hommes, c’est avec l’ère du technicien Belge que la Fécafoot a inauguré les convocations des sélectionneurs nationaux pour une séance de travail. Et en réalité, on voit mal, dans un pays qui se respecte, qu’une séance de travail soit convoquée entre une fédération et son sélectionneur national. Une apparence de conflits d’intérêt pourrait rapidement être décélée puisque le seul lien qui devrait exister entre les deux structures, c’est l’envoi de la liste des convocations des joueurs aux clubs.
Selon les règles de la FIFA, pour qu’un joueur soit libéré par son club, une pré-convocation doit être envoyée par le pays concerné au minumum 15 jours avant date du regroupement. Puis, une convocation définitive au moins une semaine avant la date du début du stage du regroupement.
Pour le cas du Cameroun, le stage débutera le 3 juin. Les joueurs devaient avoir été présélectionnés avant le 12 mai. Et les convocations définitives devaient avoir été reçus en club avant le 27 mai.
Donc si les nouveaux noms de joueurs sont donc retenus dans la liste de Ndtoungou Mpilé, c’est que ces joueurs avaient bien longtemps été préconvoqué. Il ne peut donc s’agir de la liste concoctée, après sa nomination mardi, par le sélectionneur-intérimaire.